1. Ainsi va la vie.


    Datte: 02/08/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: PP06, Source: Hds

    ... jamais frappé, mais il l’humiliait par des réflexions continuelles. Il n’y avait plus d’amour entre eux, plus aucune tendresse. Il réclamait qu’elle fasse « son devoir conjugal », sans jamais se poser de questions sur ses envies à elle. Elle devait se forcer pour éviter les conflits, mais elle n’a jamais voulu simuler, ne voulant pas lui faire ce cadeau. Au fil du temps, elle s’était habituée à cette vie morne, sans plaisir, pour sauver les apparences vis-à-vis de leur famille, de leurs amis, et pour que leur fille grandisse entourée de son père et de sa mère.
    
    Je me souviens qu’un jour, elle m’a raconté que rentrant chez elle, elle a trouvé des revues pornographiques étalées sur leur lit, ouvertes sur des photos suggestives, certaines franchement obscènes. Elle était choquée, dégoûtée, l’amour ce n’est pas ça. En venant dans leur chambre, son mari lui a lancé, « Alors ça t’a donné des idées ? ». Elle avait les larmes aux yeux en me racontant la scène, car bien sûr il l’a baisée sans rien lui demander. Quel goujat ! J’étais écœuré qu’un homme puisse se conduire de la sorte. J’avais envie de la protéger, de la sauver.
    
    Je l’aimais, elle m’aimait. J’aurais voulu qu’elle vienne vivre avec moi à Paris, avec sa fille. Mais dans leur famille, on ne divorce pas, question de principe. Je n’ai pas insisté, je ne désirais que son bonheur, je ne voulais pas être un briseur de ménage, celui par qui le scandale arrive.
    
    Jonglant avec mon emploi du temps, je multipliais les ...
    ... déplacements pour la voir. Les jours où son mari était absent, je me faufilais chez elle à la nuit tombée, en passant toujours par derrière pour éviter les éventuels regards des voisins. C’était une femme de principes, pas question d’aller dans leur chambre. Mais elle avait tout prévu, un lit d’appoint au sous-sol accueillait nos amours. Si par hasard son mari était rentré plus tôt, j’aurais ainsi le temps de m’enfuir par la porte du garage. Cela n’est jamais arrivé. A chaque fois nous avons eu le temps de nous aimer, de nous rassasier l’un de l’autre, avant que je ne reparte aussi discrètement que j’étais venu. Parfois nous imaginions que son mari n’était peut-être pas à son travail comme il le prétendait, cela nous faisait rire.
    
    Je me rappelle la première fois, après nous être embrassés et caressés longuement, je l’ai léchée entre les jambes déclenchant un premier orgasme. En me souriant, elle m’a forcé à m’allonger sur le dos, et a pris mon sexe entre ses lèvres, dieu qu’elles étaient douces. Sa fellation était magique, je voyais sa tête monter et descendre au-dessus de mon ventre, m’engloutissant un peu plus à chaque passage. Me sentant venir, j’ai voulu le lui faire comprendre et quitter sa bouche si accueillante. Elle a compris, mais contrairement à ce que je pensais, agrippée à mes hanches, elle a aspiré mon gland encore plus fort. A ma grande honte, je me suis déversé dans sa bouche par saccades. Confus, j’étais prêt à m’excuser. Mais après m’avoir léché et avoir tout ...
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