COLLECTION HISTOIRE COURTE. J’ai baisé « la truie » (1/1)
Datte: 01/08/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
C’est dans mon petit village morvandiau que cette aventure m’est arrivée.
Je m’appelle Christophe vingt-deux ans, cancre, mais travailleur.
J’ai quitté l’école à seize ans.
Je l’ai fui la veille de cet âge au grand dam de mon père qui me voyait président de la République.
Cantonnier, entretenir la commune, les lundis, s’il y a eu match, mon supérieur nous emmène pour la remise en l’état de la pelouse de notre terrain de foot.
J’ai horreur du foot et l’on peut comprendre que de remettre en l’état ce terrain où ils perdent régulièrement m’indispose.
Lorsque je parle de mon supérieur, c’est Laurent, le chef des quatre cantonniers de notre commune.
Bien sûr, nous avons un chef suprême, je devrais dire une cheffe suprême, la grosse truie.
La grosse truie, c’est madame la mairesse élue après la mort de son mari.
Dans le village, nous pouvons dire qu’il y a deux clans, les vieux et les jeunes.
Moite, moite aux élections, mais, hélas, quelques vieux de plus qui font l’élection et qui place Adelina à la mairie.
Adelina, femme d’Émile, est d’origine portugaise, noire de peau avec des touffes de poils sous les bras qu’elle expose chaque été avec des débardeurs montrant aussi ses grosses mamelles.
Je sais ça fait clicher, la portugaise, noire de peau avec des hérissons sous les bras, les mamelles avenantes, on a souvent présenté les femmes de ce pays sous ce jour.
Si vous ajoutez, les valises en cartons au début de leur arrivée vous avez le cliché ...
... complet.
Pourtant, c’est la réalité, Adelina est une femme seule, personne pour essayer de la monter.
J’emploie encore un mot extrême, « monter », mais sans beaucoup me tromper, elle doit peser au bas mot plus de cent kilos.
Cent kilos pour un mètre cinquante, cinquante centimètres au-dessus d’un mètre, bref je fais voir mes carences en mathématiques, son IMC doit donner un chiffre vertigineux de son surpoids.
De plus, inutile de me demander ce qu’est l’IMC, j’ai vu ça dans une publicité à la télé.
Entre copains nous nous demandons comment Émile pouvait trouver le trou de sa chatte et trouver son chemin.
Avec mes copains, c’est au bistrot du village que nous nous posons ces questions surtout qu’il avait vingt ans de plus que notre truie, elle doit avoir la quarantaine.
J’ai un cousin habitant dans une ville de moyenne importance comme la nôtre.
Quand il vient ici, il aime retrouver le bistrot de son enfance trop vite abandonnée au fil des années dans de nombreux villages.
Il faut dire que les odeurs de vinasse et de pisse, certains de ces anciens, se soulageant sur place le long du bar dans leur pantalon trop grand tenu par des bretelles, finissent par persister.
Un peu bourré, Jacky, c’est le nom de mon cousin, a émis un pari fou entre nous.
Il offrirait un repas à l’hostellerie du château, dont chacun d’entre nous est dans l’impossibilité de se payer, à celui qui lui amènerait la culotte de la truie.
Dans cette hostellerie, la poularde de ...