L'empire des femmes - Histoires de Sexe

L'empire des femmes

... se coucher, il parti à pied munis d’un sac et de son las, un grand balais permettant de récolter le sel.

Il arriva au champ à bout de souffle et se mis à ramasser le précieux sel à une vitesse qu’il ne se connaissait pas. Heureusement, la semaine avait été chaude et il était sûr de pouvoir combler la quantité manquante. Une fois le sac plein, il reprit sa course en sens inverse, mais arrivé chez lui, il se prit les pieds dans un filet de pêche et le contenu de son sac se déversa au sol. Il remit le sel dans le sac, faute de mieux, et repris son souffle, essayant de se calmer. Il se prépara un thé, s’assit confortablement et s’endormi malgré ses efforts pour rester éveillé.

Il se réveilla en sursaut et regarda la petite pendule accrochée au-dessus de sa cheminée. Quatre heures, il y avait au moins trois heures de marche et le soleil se levait dans moins de deux heures. Il réparti la marchandise en deux sacs qu’il accrocha de chaque côté de son âne, et le força à se mettre en route. Le pauvre âne ressentant la panique de son maître, n’eut pas d’autre choix que d’avancer au pas que Jonas exigeait, bien trop rapide. Jonas lui fit tenir ce rythme pendant deux bonnes heures, ne faisant qu’une brève pause auprès d’un ruisseau pour s’abreuver. Le jour se levait et le chemin devenait de plus en plus rude. L’âne, exténué, refusa d’aller plus loin. Jonas le remercia d’une caresse et lui fit signe de rentrer. Il chargea le lourd fardeau sur son dos et continua sa route. Il ...

... gravit non sans mal les rocheuses, il était à bout de force, mais le visage de Gladia qui ne quittait plus son esprit le faisait redoubler d’effort pour accomplir sa mission. Il arriva, une heure plus tard devant l’empire, il laissa tomber son sac au sol et s’agenouilla, en sueur et haletant. Il redressa la tête et contempla pour la première fois cet Empire dont il avait tant entendu parler. L’Empire était cerné par un grand mur en bois d’au moins dix mètres de haut, englobant la forêt et la montagne elle-même, sur sa droite à une dizaine de mètre se trouvait la porte de l’empire, gardée par deux guerrières très légèrement vêtues qui l’observaient, un sourire moqueur au coin des lèvres.

- On s’est perdu à ce que je vois ?

Annonça une des guerrières avec un ton enjoué. Il n’en fallu pas plus à Jonas pour être déstabilisé, il avait peur des femmes et voilà que celle là le prenait de haut. Il rétorqua tout de même.

- Je suis Jonas le saunier, j’apporte ici cinquante kilos de sel à la demande de Gladia, une habitante de votre Empire.

Sa voix se voulait naturelle et confiante, mais on y sentait la peur et elle se lisait plus encore sur son visage.

- Jonas le saunier ; les guerrières lâchent un rire ; On ne t’attendait plus à cette heure. Je vais tout de même annoncer ton arrivée, en attendant reste sage.

La femme s’éloigna et Jonas ne pût s’empêcher encore une fois d’observer le déhanché de cette femme sublime : Sa queue de cheval dansait sur son dos nu, où plus bas ...