1. Origines et retrouvailles


    Datte: 16/07/2019, Catégories: fh, extracon, médical, fsoumise, hdomine, vengeance, Oral pénétratio, f+medical, fsoumisah, Auteur: MlleSolenn, Source: Revebebe

    Quinze ans que j’avais quitté cette petite ville bourgeoise de bord de mer, et me voici de retour. Un retour plein de promesses que certains n’ont probablement jamais imaginé que je tiendrais. Je n’avais que dix-sept ans lorsque j’ai fui cette ville, et surtout son lycée, lorsque l’obtention de mon bac m’a délivré du harcèlement quotidien et permanent de mes « camarades » de classe.
    
    J’avais la malchance d’avoir été élevé différemment, d’avoir des parents écolos et vivant dans une maison dans la campagne environnante, sans eau courante, de ne pas porter de jeans, mais des pantalons en velours recousus, de ne pas avoir de télévision à la maison et de ne pas avoir les références communes, de ne pas manger à la cantine, mais de m’asseoir dans un coin de la cour pour manger le plat que ma mère m’avait préparé. Cela avait fait de moi un marginal, mais je pouvais le supporter : je m’étais approprié les convictions de ma famille, et j’avais la force de comprendre et d’argumenter, même si cela ne m’a jamais permis de convaincre qui que ce soit que j’étais quelqu’un dont la compagnie pouvait être riche…
    
    Ce qui a basculé c’est l’arrivée de la puberté avec une voix qui modulait du grave à l’aigu dans chaque phrase, puis des boutons d’acné particulièrement disgracieux. Des lunettes pas vraiment à la mode, si ce n’est celle des années 80. Couplé à mes chemises à carreaux et mes pantalons en velours, cela m’a valu le surnom de « pervers pépère » qui a vite fait le tour du ...
    ... lycée…
    
    Puis le surnom a autoalimenté un dégoût… je n’étais sûrement pas appelé pervers sans raison, et on a commencé à me prêter des actes rebutants. Il paraît que j’espionnais dans les toilettes, que je me touchais dans la cour, puis j’ai appris que je touchais même des petites filles… J’étais harcelé, frappé, humilié quotidiennement, luttant pour ne jamais pleurer devant mes bourreaux.
    
    J’ai redoublé d’efforts sur mes études pour me sortir au plus vite de cet enfer, et le jour du résultat du bac, j’ai compris en lisant mon nom que j’étais libéré enfin de cet enfer, que j’allais pouvoir enfin quitter cette ville et partir le plus loin que les finances de mes parents le permettraient.
    
    Ce soir-là, j’ai écrit trois lettres, une pour Audrey qui était tellement fière d’être à l’origine du surnom qui m’a suivi tout mon lycée, une pour Laetitia dont j’avais soi-disant caressé les seins dans les toilettes, et une pour Benjamin qui a soutenu que j’avais tripoté sa petite sœur de quatre ans. J’ai juré à ces trois personnes qui ont organisé sciemment ma déchéance qu’un jour ils le regretteraient. Je pense qu’ils ont bien rigolé ce jour-là.
    
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    Dès le lendemain, j’ai cherché du travail pour pouvoir financer un appartement à 500 km de là et commencer mes études de médecine. C’était un travail très physique et très difficile. Mes collègues se sont moqués de moi au début, devant mon gabarit et mon look, mais en quelques mois, mon corps s’est développé et musclé. Cela a ...
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