Échanger ? Oui, mais… - Histoires de Sexe

Échanger ? Oui, mais…

... souviens même que plus d’une fois tu as fait le premier pas. Tu étais inlassable. J’étais vierge de mon petit trou. Tu t’es bien chargé de le « roder ».

Un silence. Jean ne proteste pas. Emma me saisit la main. Comme moi, elle est sidérée. Avons-nous bien compris ? Nos maris, pendant la quinzaine de leurs travaux ici, sont devenus des amants ? Amants ! Amants ! Sexuellement parlant ! Au point de… Mon Dieu, ce matin, cette érection c’était donc pour ça. Édouard bandait parce qu’il se voyait à la place de sa femme, enculée par mon mari.

— Donc c’est toi qui as suggéré à Emma de proposer un échange ?
— Oui, c’est vrai. Mais sans lui parler de mon but réel.
— Ton but ? Mais lequel ?
— Après cet échange, tout naturellement, on va essayer de le faire dans le même lit. Julie a vu que je réagissais bien de vous voir… C’est une excellente thérapie pour moi ! Ensuite, nous évoluerons vers des jeux plus coquins encore… demander à voir nos épouses se caresser, et alors, tout deviendra possible.
— Je n’en reviens pas de ce que tu manigances ! Jamais cela n’arrivera.
— Pourtant tu as bien accepté de faire cet échange. Et tu ne peux nier que toi et Emma, vous en avez bien profité. Moi, j’ai joué mon rôle avec Julie, celui du mari fatigué qui a besoin d’être réveillé. Ce soir…
— Quoi, tu veux continuer ?
— Demande à Emma si elle ne veut pas recommencer ? Julie peut être un peu moins, car, pour jouer mon rôle, je l’ai négligée, mais tout à l’heure je lui ferai comprendre que je ...

... n’ai été qu’un goujat et que si elle veut bien, cette nuit je me rattraperai.
— Tu penses à tout.
— J’essaie. En tout cas… Cette idée ne te laisse pas indifférent.

Jean baisse les yeux, suivant le regard de son ami. Il constate qu’il bande. Mais alors qu’il se redresse, Édouard qui a fait le mètre qui les sépare se saisit du sexe en demi-érection.

— Non, Édouard, non. Il ne faut pas.

Mais son ami ne l’écoute pas. Il s’est déjà agenouillé devant lui. Sa main flatte le sexe qui déjà prend de l’ampleur, aveu manifeste de l’envie. L’autre main enveloppe les bourses.

— Dis-moi si je suce aussi bien que ta femme.
— Non, je…

Mais il est vaincu. Déjà, les lèvres se posent sur son sexe. Son gland est déjà en bouche. La main le branle, l’autre caresse les couilles.

Devant nos yeux, Édouard suce mon mari. Il le fait si bien que je vois sur le visage de Jean les prémices du plaisir alors que ses lèvres laissent expirer des soupirs.

La gorge laisse suinter des gargouillis de la salive brassée. Jean a quitté toute retenue, il guide son amant. Il appuie sur sa tête pour qu’il le gobe encore et encore. Édouard ne refuse pas. Il est évident que ce n’est pas leur première fois. Si j’ai bien compris, pendant la quinzaine où ils étaient seuls, mon mari a trouvé dans Édouard mon remplaçant.

C’est dérangeant. C’est troublant. Pourtant je n’arrive pas à m’offusquer. Ainsi Jean se révèle l’organisateur pervers de notre échange et a déjà planifié la suite…

Mais justement, ...