1. La bonne étoile_4


    Datte: 01/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... le père de Willy qui me l’a dit à l’instant. »« Ben non, je ne le savais pas. Tu sais, Deb ne me dit pas grand-chose des négos. »« Je n’aime pas ça, mais pas ça du tout. »« C’est vrai que, maintenant que tu le dis, ça me fait tout bizarre de les savoir tous les deux, ensemble, chaque semaine. Pourquoi ne m’en a-t-elle rien dit ? Et toi, il t’en a parlé ? »« Mais non, je l’ignorais. Ça ne me plait pas du tout. »Il y eut un long silence.
    
    « Jérème, tu es toujours là ? »« Oui. »« Écoute. Je ne sais pas toi, mais moi, j’ai besoin de savoir ce que ça cache. Quand on n’a rien à cacher, ben on ne met pas sous silence que l’on passe une journée par semaine en tête à tête avec son ex. Tu es d’accord ? »« A fond. »« Voilà ce que l’on va faire.
    
    Déborah revivait. Avoir retrouvé son Willy, alors qu’elle ne l’avait pas oublié, alors que tout n’était pas toujours super avec Jérème, alors, surtout, qu’elle savait maintenant qu’il avait changé, muri, et que ça n’était pas l’amour fou avec Dorine ; en clair, tout cela la rendait fiévreuse. De nouveau elle se sentait envoutée, irrésistiblement attirée par ce garçon, cet homme maintenant.
    
    C’est vrai qu’il avait incroyablement changé. Il faisait homme, presque patron. Il semblait toujours aussi sûr de lui, mais, aujourd’hui, il était posé, serein, impavide. Il avait dans le regard quelque chose qu’il n’avait pas à l’époque. Quelque chose d’intimidant, de fascinant. On ne pouvait plus détacher son regard de ses si beaux yeux vert menthe. ...
    ... Il s’était transformé en un homme plus que séduisant. Son visage taillé à coups de serpe, ses épaules larges, ses jambes musclées et arquées, sa taille fine, son port altier, il était vraiment un très bel homme.
    
    Ils n’avaient d’ailleurs pas tergiversé trop longtemps pour se tomber dans les bras l’un de l’autre.
    
    Dès la seconde réunion, il proposa aux deux patrons de les soulager de la partie bassement matérielle et que Deb et lui allaient s’en charger. Ils avaient juste besoin de leur accord pour trouver un local pour se réunir. On leur confia le bureau du père de Deb, qui, passant la journée au restaurant sur le bassin d’Arcachon, avec le père de Willy, leur laissait la pièce en toute liberté.
    
    Il faisait bien vingt mètres carrés, avec un grand bureau près du mur du fond et avec un immense canapé pour mettre à l’aise les visiteurs. C’est là qu’ils s’étaient jetés dans les bras l’un de l’autre et s’étaient aimé à la folie. Chacun retrouvant toutes les sensations un temps oubliées.
    
    Sitôt la porte franchie, il l’avait attirée à lui.
    
    « Arrête, tu sais que je suis avec Jérème. »« Et alors ? Ne me dis pas que tu es folle amoureuse, je ne te croirais pas. De moi, tu étais raide dingue, pas de lui. »« Prétentieux va. »« Ose me dire que tu ne m’as pas aimé. »« Bien sûr que je t’ai aimé. A la folie, si tu veux savoir. »« Tu vois, je le savais. C’est moi que tu as le plus aimé. »« Tu m’as trahie. »« J’ai fait une connerie, c’est vrai et je le reconnais. »« Tu as agi comme ...
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