1. La bonne étoile_4


    Datte: 01/07/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... broyait. C’est ce contraste entre sa féminité, toute en nuance et en douceur, face à cette force sauvage et indomptable qui la faisait craquer. Il y a longtemps qu’elle le savait.
    
    Jérème, c’était un taureau tranquille, sur de sa force, mais qui n’en use que s’il y est obligé.
    
    Willy, c’était un cheval fougueux qui avait besoin de ruer dans vos brancards pour vous montrer sa force, et ça, ça la faisait grimper aux rideaux.
    
    Il n’empêche que cet homme avec qui elle avait connu ses plus forts orgasmes, l’avait bel et bien laissée tomber pour une pétasse qui avait la réputation de son sobriquet, le glaçon.
    
    Il devait se faire chier à cent sous de l’heure, mais ça, c’était bien fait pour lui.
    
    Les quatre se firent face. Le père de William tendit la main et les poignées de main se firent.
    
    William alla vers Déborah.
    
    « Salut Deb. »Il s’avança, mais elle lui tendit la main.
    
    « Bonjour William. »Le père de la jeune femme désigna un salon équipé de deux canapés se faisant face.
    
    « Asseyons-nous. »Les palabres commencèrent. Les deux chefs de famille et patrons échangèrent longtemps sur les raisons, les conditions, les attendus, bref, les tenants et aboutissants du jumelage de leurs deux établissements.
    
    Le père de Déborah s’interrompit.
    
    « Ma chérie, tu veux bien aller nous chercher à boire ? »Elle se leva et alla passer commande.
    
    Quand le garçon apporta les boissons, elle se leva de nouveau.
    
    « Je vais dehors respirer. »William attendit quelques minutes et, ...
    ... voyant qu’elle ne revenait pas.
    
    « Je vais aller voir ce qu’elle fait. »Il sortit et, ne la voyant pas sur le parvis du restaurant, se mit à la chercher.
    
    Il la trouva sur la Jetée Thiers, regardant l ‘Ile aux Oiseaux.
    
    « Tu es là ? Nos parents demandent après toi. »« J’avais besoin d’air. »Elle ne le regardait pas et continuait à fixer droit devant elle.
    
    « Mais qu’est-ce que tu fous là ? »« Mon père a tenu à ce que je fasse partie des négos. »« Tu ne pouvais pas laisser ça aux grandes personnes ? »« Ah c’est malin ! C’est tout ce que tu as à me dire ? »« Ce n’est pas tout, je n’ai rien à te dire. »« Écoute, ça fait huit ans, tu ne crois pas qu’il y a prescription ? »« Prescription ? Ben dis donc, ça te réussit de fréquenter ta pétasse, tu as enrichi ton vocabulaire. »« Laisse-la en dehors de notre conversation. »« Il n’y a pas de conversation. Tu te casses et tu me laisses respirer. »« Je vois que tu m’en veux toujours. Je comprends. »« Qu’est-ce que tu comprends ? »« Je dis que je comprends que tu m’en veuilles encore aujourd’hui. Ce que je t’ai fait mérite ta colère. Mais le temps a passé Deb, nous ne sommes plus des ados. »« Moi, c’est sûr. Toi, je demande à voir. »Il esquissa un sourire. Elle jouait le jeu, comme dans le passé quand ils s’amusaient à s’agacer.
    
    « Tu te trompes Deb. Je ne suis plus l’écervelé que tu as connu. »« Tu t’es acheté un cerveau ? »« Non, j’ai muri. »« Muri ? Si seulement tu connaissais la signification de ce mot. » « Je reconnais mes ...
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