Les retrouvailles
Datte: 30/06/2024,
Catégories:
fh,
vacances,
amour,
caresses,
nostalgie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Fred2059, Source: Revebebe
... pause afin de considérer leurs situations. Le constat était sans appel : ils n’atteindraient pas de refuge avant l’orage et allaient se faire rincer.
— Déshabillons-nous et mettons nos vêtements à l’abri dans le sac, ensuite nous nous allongerons dans l’herbe chaude et je te couvrirai de mon corps, ordonna-t-il.
Elle n’avait pas d’autre solution à proposer et puis elle sentait poindre en elle une certaine excitation à l’idée de laisser passer l’orage dans les bras nus de son ami. Elle ne discuta donc point, et se déshabilla instinctivement, sans réfléchir, juste parce que c’était impératif, comme une question de survie, quand la gestuelle prend le pas sur la pensée, sur l’humanité de l’individu.« Est-ce que cela aurait été la même chose avec un inconnu ? » se demanda-t-elle brièvement.
Les premières gouttes de pluie mirent fin à son embryon de questionnement, déjà nu, il la prit dans ses bras et l’allongea délicatement dans l’herbe, puis la recouvrit de son corps.
Un déluge s’abattit sur eux. L’eau glaciale venait marteler son large dos, ses fesses et ses cuisses. Il faisait tout son possible pour protéger son amie. Leurs deux corps étaient soudés l’un à l’autre, elle se sentait comme dans un cocon douillet qui aurait de petites fuites sur les côtés. La pluie cessa aussi vite qu’elle était venue et le soleil réapparut, réchauffant son corps. Il aurait aimé que ces instants durent une éternité.
— Merci, lui dit-elle gentiment en se dégageant, tu as été ...
... formidable.
Il bascula sur le côté dans l’herbe mouillée qui le fit frissonner. Le contact intime s’il en est, avec son amie, lui avait fait oublier les conditions environnantes. Il sortit du sac une serviette sèche et chaude et l’essuya. Elle se laissa faire, parce que c’était agréable, mais surtout parce qu’elle savait qu’il adorait la caresser, ce qu’il faisait si bien à l’instant.
À travers le tissu très fin de cette serviette new-look, il profitait de ses courbes, de la douceur de sa chair. Telle une enfant dont son papa s’occupe à la sortie du bain, elle appréciait. Elle s’était mise debout devant lui, et en partant du bas, il remontait : les pieds, les mollets, les cuisses, l’entrejambe, elle ne refusait rien et se laissait faire. Il continua par le ventre, les seins et le dos, les bras, pour finir par la tête et la chevelure qu’il essora tendrement. Puis il se détacha de son rêve, se sécha rapidement, remit ses chaussures et demanda :
— On continue à poil ?
— Chiche ! répondit-elle en partant nue dans la pente.
Il ramassa les affaires, les mit dans le sac à dos, mit le sac à dos sur son dos et la poursuivit. Elle avait quelques centaines de mètres d’avance. Il voyait son superbe corps de gazelle sauter de pierre en pierre, elle avait une belle agilité et une vraie technique de descendeuse.
En arrivant au parking, ils étaient toujours nus, il n’y avait plus personne. L’orage avait fait fuir les touristes.
À une dizaine de mètres dans une prairie, un couple de ...