1. Les petites stagiaires III,7


    Datte: 24/06/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... Non, mais comment tu bandes ! Mets-la-moi ! Je peux pas attendre. Je veux pas. Mets-la-moi !
    
    Elle m’a accueilli avec un long feulement de satisfaction, m’a posé les mains sur les fesses, s’y est appesantie. Arc-boutée. A accompagné, à grands coups de reins, mon va-et-vient en elle. Ses yeux se sont embrumés. Son souffle s’est fait court. Son plaisir s’est déployé en grandes vagues moutonnantes. Et puis le mien que j’ai haleté dans son cou.
    
    Elle m’a gardé en elle. A refermé les bras autour de mon dos. Souri.
    
    – D’habitude, c’est les hommes qui tiennent pas la distance…– Et là, c’est toi ! Mais c’est pas désagréable. Bien au contraire !
    
    – On va recommencer n’importe comment. Juste le temps de souffler un peu et je te mets sur les rotules. Que tu seras pas au boulot lundi tellement tu pourras plus te traîner.
    
    – Fais pas ça ! J’ai le dossier Kraveski à finir.
    
    – On s’en fout ! On le collera à la petite stagiaire. Elle fera ça très bien.
    
    – Aglaé ? Oh, ça, sûrement ! Elle est très efficace.
    
    – J’arrive pas à la cerner cette gamine. Tu la connais bien, toi, hein ?
    
    – Oh, comme ça ! Sans plus.
    
    – Elle vient chez toi pourtant.
    
    – Oui, oh, tu parles ! De temps en temps, le soir, avec son petit copain. Tout juste si je l’aperçois entre deux portes. Ils ont mieux à faire.
    
    – Ce qui se dit pourtant au boulot…– C’est que je couche avec. Et que je me suis aussi tapé les deux précédentes. Tant qu’à faire ! On pourra jamais empêcher les gens de parler. Ni de ...
    ... projeter leurs fantasmes.
    
    – J’en sais aussi quelque chose…– Parce que ?
    
    – Je te raconterai… Mais un autre jour. Pas maintenant. Maintenant faut que j’aille vérifier quelque chose.
    
    Sa main s’est glissée entre nous, a filé le long de mon torse, de mon ventre, s’est posée en bas, sur ma bite.
    
    – J’adore quand on vous l’attrape comme ça, toute petite, toute fripée, et que rien que de se sentir nos doigts dessus, aussitôt elle se redresse, elle s’élance, elle pointe vers nous. Bon, mais te voilà à nouveau opérationnel en attendant. Alors feu !
    
    Feu ! Mes lèvres sur un sein dont elles ont aussitôt fait darder la pointe. Sur l’autre. Je suis descendu, en kyrielle de petits baisers clapotés. Avec des remords. Des retours en arrière. J’ai longuement cerné le nombril, m’en suis éloigné, y suis revenu, l’ai agacé du bout de la langue. Plus bas. Encore plus bas. Jusqu’aux premiers contreforts de sa logette d’amour. J’ai effleuré son bourgeon.
    
    La marche de Radetzky. Son téléphone.
    
    – Oh, non ! Mon mari ! Allô ? Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ? Mais rien ! Je fais un peu de lèche-vitrine. Mais oui, toute seule ! Évidemment toute seule ! Pourquoi ? Qui ça, Les Flauvet ? Ce soir ? Ils auraient pu prévenir avant quand même ! Oui, bon, j’arrive ! À tout de suite !
    
    Elle a raccroché, lancé rageusement son portable au pied du lit.
    
    – Et merde ! Je suis désolée. Mais faut que j’y aille. Pas question qu’il ait le moindre soupçon. On pourrait plus se ...