COLLECTION HISTOIRE COURTE. Métro, boulot, Dodo (1/1)
Datte: 23/06/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
• Bonne journée ma chérie, passe une bonne journée.
• Sans problème Julien, j’ai beaucoup de clientes aujourd’hui, demain c’est la Saint-Valentin.
• Tu me dis ça pour me rappeler que l’an passé, j’avais oublié cette journée primordiale pour notre amour.
• Non, c’est simplement l’un des jours où les femmes se font belles pour leur amoureux.
• Véronique, pense au pain ce soir.
Ça c’est ma vie à Montrouge où nous avons notre appartement Julien et moi.
Julien, c’est en vacances à Concarneau que je l’ai rencontré au bal du 14 Juillet.
J’avais 20 ans et j’étais pleine de rêve.
Quand dans sa chambre d’hôtel il m’a dépucelé, la vision de la vie s’est trouvée complètement chamboulée.
De retour à Paris, je connaissais son numéro de portable.
Quelques semaines après, je l’appelais et nous nous sommes mariés.
Urgence, urgence, urgence.
Bébé arrivait et Julien a assuré en m’épousant.
Je finissais mes études de coiffure et c’est dans un salon près de la Madeleine que Maxence un homme de 50 ans m’a embauchée.
Un premier drame est survenu.
Mon mari refusait de me toucher de peur de me faire mal au moment de cette grossesse.
Ça, j’aurais pu le supporter, mais, hélas, j’ai perdu le bébé.
Julien a été un mari très prévenant.
Trop prévenant.
• Bonjour Véronique tout se passe bien.
• Oui, Maxence, nous avons trois clientes qui sont sous les casques.
• Tu es là à midi, il faut que je te parle.
Le tutoiement avec mes deux collèges ...
... s’est fait normalement et comme elles le tutoyaient, naturellement j’en ai fait de même afin d’éviter de dénoter.
À midi, Susy et Aline sont parties manger chez la première, à deux pas du salon.
J’ai toujours pensé malgré qu’Aline soit mariée avec deux enfants, que le midi elles se broutaient le minou.
Des moments d’intimité dans le fond du salon me permettaient d’avoir le doute, je me gardais bien de les rejoindre dans ces moments-là.
• Véronique, je t’aime bien, tu travailles bien, mais je dois réduire mon personnel.
Trop de charge en rapport de mon chiffre d’affaires, c’est toi que je dois licencier, la législation me l’impose.
Quand Maxence m’a dit ça, nous venions d’acheter un appartement de quatre pièces à Montrouge afin de faire ce que Julien appelait notre nid d’amours.
J’ai vite calculé qu’ayant galéré pour trouver cette place, nous allions rapidement nous trouver dans la panade.
• Maxence, je t’en supplie, garde-moi.
En disant ces mots je me suis jetée à ses pieds lui prenant la taille ma joue sur sa bite.
J’ai senti qu’elle réagissait et comme Julien me délaissait, je l’ai laissé défaire sa ceinture laissant tomber son pantalon.
Je me suis écartée.
• Je te suce si tu me jures que c’est Aline que tu licencies.
• Mais elle a deux enfants et a trois mois de plus que toi dans cette boîte.
• Si je te suce, tu la fiches dehors.
Réfléchi, d’ici huit jours, tu auras dans les mains les preuves que tu peux la foutre dehors sans ...