La librairie - Histoires de Sexe

La librairie

... et des espadrilles assorties. Vous détaillez avec insistance mon visage, plongez votre regard dans mes yeux noisette, ma barbe de trois jours soignée de près et mes cheveux châtain coupés court et qui peinent à masquer mes golfes naissants.

— Excusez-moi, vous travaillez ici ? dis-je. Je recherche le dernier tome de « La Pharmacienne ». L’avez-vous en rayon.

— Je… heu… non, je ne travaille pas ici, je passais juste, comme ça… pour regarder, répondez-vous en rougissant subitement.

— Ah… je vois, dis-je. Désolé de vous avoir dérangé.

Je me retourne et commence à chercher l’album que je cherche sur une autre étagère. Vous profitez de cette position pour détailler mon corps de dos. En effet, mes larges épaules se prolongent par un dos musclé qui se termine par un cul ferme et rebondi. J’ai des cuisses et des mollets musclés, normalement poilus, et de fines chevilles. Cet homme vous plaît, et vous voulez poursuivre la conversation.

— Excusez-moi, monsieur. Je n’ai jamais demandé cela à quelqu’un, mais j’aimerais avoir des conseils sur les BD à choisir. Auriez-vous des ouvrages à me recommander ?

— Euh… oui, pourquoi pas, réponds-je. Quel genre de lectures appréciez-vous ?

— Je… je ne sais pas. C’est la première fois que je viens ici, je suis un peu gênée.

Je vous regarde attentivement, et commence à percevoir la chienne assoiffée de sexe derrière ce visage qui se veut angélique et feint l’ingénuité.

— Si vous aimez les histoires de femmes coincées qui se ...

... libèrent sexuellement sous l’influence d’un maître-chanteur, je vous conseille vivement de lire « le déclic », de Manara, c’est un classique, mais il n’a pas pris une ride. Je pense que vous vous identifierez facilement à Claudia.

Vous rougissez de plus belle devant ma remarque.

— Je… qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

— Ce qui me fait dire ça ? dis-je. Un pressentiment. Votre tenue légère, ce petit haut qui dévoile votre ventre et vos reins à qui veut bien diriger son regard vers vous, et cette jupe ras-la-touffe qui peine à cacher ce cul indécemment sexy. Et que dire de votre regard, quand vous vous mordez la lèvre inférieure en me regardant par-dessus vos lunettes.

Bien que mes propos soient crus et audacieux, la façon dont j’ai cerné votre état d’esprit en quelques minutes vous excite énormément. Vous feignez l’outrage en disant :

— Voyons, monsieur, que dites-vous là ? Je ne vous permets pas…

Si vos lèvres articulent ces mots étranges, votre regard qui plonge vers mon entrejambe signifie le contraire. Ignorant votre remarque je m’approche de vous, vous attrape par les hanches et vous colle contre mon sexe, devenu dur comme un bâton à la suite de ces échanges érotiques. Je vous entraine dans un coin de la pièce, à l’abri des regards indiscrets, et vous chuchote à l’oreille.

— Je sais que tu mens. Tu m’as l’air d’être une véritable petite salope et je suis certain que ton string est trempé, à l’heure qu’il est. Sens mon sexe comme il est gonflé d’envie ...