1. Politiquement incorrect


    Datte: 15/06/2024, Catégories: fh, fhhh, jeunes, inconnu, forêt, Collègues / Travail fsoumise, humilié(e), contrainte, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme exercice, délire, Auteur: Catherine, Source: Revebebe

    ... d’être particulièrement agréable à l’œil. Que fait-elle là ? Eh ben, en fait, son patron est le pote d’un deux deux proprios de la boîte et, tant qu’à faire, autant faire vivre les gens que l’on connaît…
    
    Petit détail amusant et a priori seulement connu des deux compères, Anaïs est également la maîtresse de son employeur et, à en écouter ce dernier, elle n’est pas farouche et a par-dessus tout un appétit assez féroce.
    
    — Si elle continue, je vais les avoir comme des raisins secs !
    
    Bien évidemment, cela n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et, comme de bien entendu, les voilà tous deux et à tour de rôle en train de tenter leur chance… Qu’elle ne soit pas farouche, ce n’est pas difficile à deviner, il suffit d’entendre la façon qu’elle a de répondre aux questions souvent un tantinet tendancieuses des deux hurluberlus.
    
    Par contre, ce n’est pas parce qu’elle dispose d’un joli minois qu’elle n’est pas pour autant équipée d’un cerveau… Alors, quand bien même en aurait-elle envie et seraient-ils de très bons amants – ce qui reste accessoirement à prouver – elle n’a aucune envie de s’enquiquiner avec deux blaireaux comme eux ! Elle ne va certainement pas prendre le risque de perdre un type qui, en plus d’être très correct avec elle et de lui faire très correctement l’amour, passe son temps à l’emmener en Espagne, en Grèce ou je ne sais où sous prétexte de colloques et de réunions diverses… Bref, pour eux, il ne leur reste plus qu’à se la mettre sur l’oreille et ...
    ... passer à autre chose.
    
    Enfin oui, mais non : notre héroïne, que l’on va appeler Angélique, finit par s’émouvoir à son plus ou moins protecteur du gringue incessant de ces deux zouaves.
    
    — Ah bon ? Ce n’est pas la première fois que tu te fais baratiner dès que j’ai le dos tourné mais, d’habitude, tu ne m’en parles pas…
    — Oui, mais là, c’est un peu différent… D’abord, ils ne sont pas vilains et, d’après ce que m’en ont dit quelques copines, au paddock, ils ne se débrouillent pas trop mal…
    — Et t’as peur de craquer ?
    — Un peu, oui… Mais c’est toi que j’aime…
    
    Claude – le patron – se marre intérieurement : il sait pertinemment qu’entre Angélique et lui, ce n’est pas vraiment de l’amour… C’est, comment dire… Une relation gagnant-gagnant, comme l’on-dit aujourd’hui. Elle lui offre ses charmes, il l’emmène un peu partout avec elle et tout le monde est content.
    
    — Ne dis donc pas de bêtises, sourit-il… Tu vas simplement leur dire de passer au magasin ce soir et, euh… on verra bien.
    
    Naturellement, l’heure de la fermeture ayant à peine sonné, les deux types sont au point de rendez-vous prévu.
    
    — Alors, pas la peine de se raconter des salades, je sais que vous draguez tous les deux Angélique qui, comme vous le savez forcément, est aussi ma maîtresse…
    
    En général, ce genre de plan ne sent pas bon : on a déjà vu perdre des clients et des amitiés se fissurer pour moins que ça.
    
    — … mais, à côté de cela, je lui suis infiniment reconnaissante d’avoir eu le bon goût de me ...
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