La danse des coeurs - Histoires de Sexe

La danse des coeurs

... profond et ondulés. Elle porte une jupe en coton bleue, qui met en valeur ses yeux verts et brillants.

— Comment allez-vous aujourd’hui ? demande-t-elle d’une voix douce et calme.

Femme d’une quarantaine d’années, sa jupe courte met en valeur des jambes fuselées et une taille fine. Ses yeux verts reflètent son intelligence et sa bienveillance. Son sourire chaleureux et accueillant réconforte. Elle est assise en face de moi, sur son fauteuil rouge, confortable et moelleux, et me regarde avec attention et compassion. Elle a l’air d’une femme accomplie et épanouie qui a trouvé sa vocation et sa mission, et qui s’y consacre avec dévouement et professionnalisme. Je me sens en sécurité et en confiance avec elle. Je sais que je peux lui parler de tout, sans crainte ni gêne. Je pousse un soupir et réponds :

— Pas très bien, je l’avoue. Je suis toujours triste et désemparé. Je… je ne parviens pas à sortir de cette spirale de tristesse et de solitude.

Madame Ligera hoche la tête avec compassion et répond en décroisant ses jambes :

— Je comprends votre détresse. Mais je veux vous rappeler que vous n’êtes pas seul. Vous avez traversé des épreuves difficiles, c’est vrai, mais vous avez aussi des talents et des ressources que vous pouvez mettre en œuvre pour vous sortir de cette impasse. Vous avez le pouvoir de changer les choses, et de créer un avenir meilleur pour vous. Je suis convaincue que vous en êtes capable, et je vais vous aider à y parvenir.

Je la regarde avec ...

... gratitude et réponds :

— Merci. Votre parole me réconforte et me redonne de l’espoir. Je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver seul, mais avec votre aide et votre soutien, je suis sûr que je peux surmonter cette épreuve.

La psy sourit et répond :

— Je suis fière de vous. Vous faites preuve de courage et de détermination, et je suis sûre que vous allez y arriver. N’oubliez pas que je suis là pour vous et que vous pouvez compter sur mon soutien et mon écoute. Nous allons avancer ensemble, étape par étape.

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Une semaine plus tard, je me suis inscrit à des cours de danse. J’avais toujours voulu danser. À l’époque, je sais que ma tendre Carine appréciait les soirées danse, mais je n’étais qu’un ours mal léché qui ne désirait que léthargiser dans sa grotte. Notre vie était une lutte entre sa joie de vivre et mon conformisme pépère, deux tensions puissantes : l’une pour ses élans créatifs, l’autre pour sa lourdeur immobile.

Jeudi, je me trouve dans une salle de danse bondée et bruyante, où des couples suivent les instructions d’un professeur de Salsa expérimenté et charismatique. La musique latine et entraînante résonne dans les haut-parleurs. L’air est chargé d’une odeur de sueur et de parfum. Le professeur, un homme d’âge mûr au visage buriné et souriant, à la barbe poivre et sel, porte une chemise blanche et un pantalon noir qui mettent en valeur sa silhouette élancée et athlétique. Sa voix grave et claire, son regard pétillant de ...