1. Ma petite Artiste


    Datte: 16/01/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: SabrinaDZ, Source: Hds

    La première fois que je l'ai rencontrée c'était dans le cadre de mon travail. Je travaille dans les relations publiques et la présidente de l'association artistique dont elle était membre, et qui était une amie, m'avait sollicitée pour que je les fasse profiter de mon expérience. L'association en question était en train de préparer une exposition et je devrais créer une identité visuelle à cet événement. On m'a demandé de travailler donc avec elle. Elle s'appelait Meriem et avait 22 ans, moi je trainais mes 34 ballets et un ex-mari qui avait complètement détruit ma vie à cause de ses infidélités. Elle avait la peau blanche, les yeux noisettes et les cheveux longs et soyeux. Son regard espiègle et sa personnalité solaire m'avaient complètement conquises.
    
    J'ai donc commencé à travailler avec la belle Meriem, et une belle amitié s'est tissée entre elle et moi. Je n'éprouvais pas d'attirance physique pour elle (pas encore) mais sa présence me faisait plaisir et me troublait même, mais je ne connaissais pas la nature de mon trouble.
    
    Un jour, il devait être 18h et alors que nous avions terminés d'installer les oeuves dans la galerie d'art qui devait abriter l'exposition, Meriem me propose d'aller manger ensemble, histoire de se détendre un peu et d'oublier le travail.
    
    Elle portait une robe bleue, courte qui moulait juste ce qu'il faut son corps frêle, ses fesses galbées et son petit bonnet, un 85b. Moi, je portais un pantalon noir et un chemisier gris avec un soutien-gorge ...
    ... noir (oui j'aadore le noir) en dentelles.
    
    On rentre dans un resto branché de la capitale algéroise, on parle de tout et de rien, on boit et on reboit du vin blanc, qui a un drôle d'effet sur moi. Il me saoule vite. Et justement très vite, je commence à parler avec les mains, à être de plus en plus tactile, à la complimenter sur sa tenue, sur son physique, sur son travail...je lui dis tout ce qui me passe par la tête. Elle pose alors sa main droite sur ma cuisse, la caresse et me murmure à l'oreille (ses lèvres frôlent mon lobe, son souffle me tétanise) : "il est temps de rentrer ma belle".
    
    Elle me raccompagne chez moi, et monte avec moi. Je lui propose de prendre un dernier verre alors que je ne pense en réalité qu'à sa caresse et à ses lèvres sur les miennes, ses lèvres sur moi, en moi.
    
    J'ai envie d'elle. Mais vais-je avoir le courage de le lui faire comprendre, de le lui dire ? Je l'ignore encore lorsque j'ouvre la porte. L'éventualité de partager un moment avec, d'échanger un tendre baiser, de se frôler, se toucher, se caresser me réveille, me désaoule, me donne du baume au coeur.
    
    J'AI ENVIE DE MERIEM, je la VEUX, je la DESIRE.
    
    Je m'asseoit sur mon canapé et je lui propose de prendre les commandes, de nous servir à boire. Elle décide de nous préparer un chocolat. Bon pas très sexy mais ça n'enlève rien à mon désir.
    
    Elle vient se mettre à côté de moi, commence à boire son chocolat et commence à me poser des questions personnelles:
    
    - Tu es sortie depuis ...
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