De Maître à Esclave Ch. 01
Datte: 11/06/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... que cette médiocrité provoquait en elle une excitation nouvelle, son masochisme light se transformant en un sadisme qu'elle sentait bien moins light. Et une émotion vis-à-vis de moi sur laquelle elle n'arrivait pas à mettre de mots : son amour avait disparu, restait sans doute une part d'affection, mélangée avec du dégoût, mais surtout une envie de m'écraser, de me piétiner qui germait de façon autonome loin de ce désir d'expiation que j'exprimais. Désir dont elle percevait bien l'origine familiale mais dont elle se moquait, je n'avais qu'à faire le travail pour dépasser cette origine, ce que je n'avais visiblement pas fait!
Elle me fit exprimer les fantasmes qui m'occupaient l'esprit, ce dont je rêvais. Je parlais aussi bien d'humiliations très sévères, en particulier d'être cocufié, nié dans ma virilité, mais aussi le fait d'être battu et atrocement traité, ou bien féminisé pour être réduit à rien, transformé physiquement, sans aucune autonomie. Avec réticence mais me disant que cela ne prêtait pas à risque, je lui décris aussi ce fantasme que ma Maîtresse prenne possession de tous mes biens, que je ne possède plus rien et devienne alors totalement dépendant à elle, n'ayant aucune autre alternative.
J'avouais que ces fantasmes me faisaient bien plus jouir que toute autre image et que je les avais quand je faisais l'amour avec ma soumise. Je me sentais honteux et le retour fut violent. Je reçu un message de mépris et d'injure qui me rendit très honteux. Isabelle se ...
... lâcha en imaginant tout ce que je fantasmais en la prenant, et me traita d'irrespectueux de la gente féminine et que je ne méritais pas de posséder une femme, que je ne méritais de ne rien posséder, et que je ne valais guère mieux qu'un chien.
Je tentais de lui dire que les fantasmes n'étaient pas tromper, mais, bien entendu, ce n'était pas du tout son avis, et le mot trahison devint une évidence de plus en plus grande pour Isabelle qui avait du mal à masquer sa colère noire, tandis que j'étais à deux pièces d'elle, dévoilant à une pseudo inconnue, les tréfonds de ma personnalité qu'elle ne connaissait pas. M'aurait-elle accepté ainsi, moi je ne le pensais pas, mais sans doute aurait-elle pu le comprendre et l'accepter. Ceci étant je n'en avais pas une conscience aussi développée avant de commencer ce dialogue : me sentir ainsi écouté profondément, et sans risque apparent, faisait que je me dévoilais comme jamais.
Mais se découvrir ainsi était révoltant. Il était 4 heures du matin, temps de mettre fin à cette première nuit de confession. Isabelle envoya un dernier message, m'interdisant tout contact sexuel avec ma soumise, et même toute expression de ma domination vis-à-vis d'elle. Isabelle savait qu'elle ne le supporterait plus et utilisait ce début d'autorité sur moi pour ainsi se prémunir. Elle devait réfléchir à ce qu'elle ferait de tout ce qu'elle découvrait. Sa vie lui plaisait énormément et elle ne souhaitait pas que tout s'effondre ainsi. D'un autre côté plus rien ...