Wagon de queue en zone urbex
Datte: 06/06/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: MyPiratQueen, Source: Hds
J'avais revêtu une jupe victorienne longue et froufroutante derrière, si courte devant que l'on devinait l'albâtre de mes cuisses au dessus de bas couverts de motifs horlogers, et les petites pinces de mon porte jarretelles. Mes seins pigeonnaient dans un bustier marron et un pendentif de petits mécanismes cuivrés les caressait au gré des cahots. Je portais aussi une armure de cuir marron ; bottes, perfecto et casque de cuir ancien avec lunettes de soudeur, une petite étole de soie couleur d'automne au cou.
Par ce crépuscule de feu chatoyant j'enfourchai, guillerette, ma pétrolette pétaradante, pour gagner le bout de cette ligne verte, en rase campagne, où se trouvait... un cimetière de trains ! Sur des rails envahis par la végétation reposaient des wagons d'époques révolues. Une Micheline, et, merveille des merveilles, un train à compartiments !
J'attrapai mon baisenville en cuir de Polaki et longeai les wagons afin de choisir le lieu du crime.
Ils étaient couverts de tags et un serpent à l'oeil goguenard glissant vers l'entrecuisse d'une Betty Boop particulièrement suave m'indiquait la voie : ce sera celui-là !
Je tirai la vieille porte de fer grinçante, pénétrai dans le train pour m'engager dans le fin corridor suivant l'enfilade de compartiments.
J'observai le premier : misère, une vraie poubelle : cadavres de bières, culs de clopes, fauteuils lacérés, bravo et merci les p'tits cons ! Je poursuivis l'exploration, laissant ma main courir sur la rambarde de ...
... fer du couloir, songeuse: quels rencontres et causeries, confidences ou mensonges entre inconnus rassemblés par le fruit du hasard, l'exiguité de ces petits salons avait pu accueillir et engendrer ? Quelles scènes torrides, débridées ou camouflées ces murs gardaient-ils en mémoire ?
J'étais sur le point de m'installer dans le premier compartiment propret, lorsqu'un bruit et une odeur proustienne attirèrent mon attention. Il y avait quelqu'un juste là, à l'arrière de la rame ; j'entendais des voies d'hommes !
Ô cher Amant sulfureux, c'était ça ta surprise : un complice ! J'espère que tu l'as bien choisi car je suis très excitée de te revoir ici et je t'en voudrais que ton inconnu vienne gâcher notre équation alchimique !
J'approche furtivement, pour jeter un œil avant que vous ne captiez ma présence. Tu es, comme à ton habitude, très élégant dans ton costume de dandy. Je lorgne cet inconnu. C'est lui qui diffuse cette odeur de vieille Angleterre ; elle émane de sa pipe, sur laquelle il tire de longues bouffées qu'il rejette en formant des volutes rondes. L'invité surprise est fort bel homme, sous son costume exactement dans le thème steampunk dont je raffole. Ses fesses sont merveilleusement galbées dans un pantalon de cuir noir, et son torse en V chocolaté se devine à travers cette chemise de lin à jabot si légère. Il a un corps d'ébène sculptural, je suis subjuguée.
Je fais coulisser la porte et tous vos yeux se tournent vers moi, je me sens nue tant vos regards ...