1. T'es gay ? Gaieté !


    Datte: 04/06/2024, Catégories: hh, hhh, extracon, inconnu, grossexe, sauna, cérébral, Masturbation Oral Partouze / Groupe gay lieusexe, Auteur: Flar, Source: Revebebe

    Je suis marié depuis 20 ans. 20 ans… et, comme les autres couples, le mien a évolué. On n’y croit jamais quand on est jeune. On pense que ce qu’on vit est hors norme, que l’amour qui nous lie à l’être cher est si pur, si beau, qu’il résistera au temps qui passe, à l’habitude, nos ennemis (« dis-moi que oui, dis-moi que oui » comme dirait Michel). Bref, après un âge d’or qui pour nous dura tout de même une quinzaine d’années, le retour de bâton est assez violent : un désir évanoui chez ma femme non seulement de partager le lit pour autre chose que pour dormir, mais aussi de partager sa vie pour tout autre projet me concernant. Il faut dire que l’abstinence a des effets assez désagréables sur mon humeur, ceci expliquant certainement en partie cela. Et ça y est, avant même d’en être conscient, nous voici dans un cercle bien vicieux (mais dans le mauvais sens du terme). On assiste alors impuissant au délitement de ce qui fut notre raison d’être pendant des années, et les arrangements pour prolonger notre couple n’y firent pas grand-chose.
    
    Nous nous sommes autorisés l’un l’autre la culture d’un large jardin secret où rien n’était interdit. J’y fis personnellement fleurir quelques maîtresses, rapidement fanées quand elles se rendirent compte que je ne pensais pas quitter ma femme pour elles. Et la situation devint plus difficile encore, car cette « liberté » était finalement bien stérile. Cependant, aujourd’hui, cette liberté, elle m’a conduit dans un sauna gay. Parce que je me ...
    ... dis « bi ». Parce que j’en ai envie. Parce que, très prosaïquement, ça fait trop longtemps que j’ai envie de baiser et que c’est tellement plus simple avec les hommes ; un regard et c’est (dé)plié. C’est bien ce dont j’ai besoin aujourd’hui. Je rentre donc dans l’établissement le plus discrètement possible (bon, ce n’est jamais glorieux…) et me dirige vers le hammam, l’endroit que je préfère. Pas sûr que cela simplifie ma situation, mais après tout, qu’est ce qui définit mieux la vie que la complexité ?
    
    Il est de ces moments où tout bascule. L’instant d’avant, il semble que la situation est tranquille, sous contrôle, et l’instant d’après, tout se précipite. Au fond du hammam, juste à l’entrée de la pièce plongée dans la vapeur la plus dense et l’obscurité la plus totale. Une sorte de back room qui ne dit pas son nom mais dont s’échappent des soupirs, des bruits de mouvements saccadés, des visions à peine esquissées de corps qui se meuvent.
    
    Je ne suis pas entré, je suis juste sur le seuil, encore éclairé par la pâle lumière qui baigne la pièce principale du hammam. Les habitants de la partie sombre ne peuvent me toucher sans s’exposer au regard des autres, à la relative lueur qui persiste ici. Je me sens encore en sécurité. Non pas que je me sois senti une seule fois en danger en ces lieux. Il existe ici un respect que l’on n’imagine pas. S’il est un endroit sur cette Terre où le mot « consentement » prend tout son sens, c’est bien ici. Non, si danger il y a, c’est plus ...
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