Yisingr - Histoires de Sexe

Yisingr

... aussi possédée, aussi remplie et lorsque la langue darda son clitoris, le plaisir la submergea et le monde disparut. Plus de Bregnar. Plus d’Yisingr. Juste un plaisir fabuleux, indescriptible, incommensurable.

Marie-Gabrielle reprit conscience, hagarde, le regard vitreux. Devant elle, Bregnar se caressait doucement le sexe. Marie-Gabrielle gémit. Ni Yisingr ni Bregnar ne broncha. Marie-Gabrielle gémit de plus belle. Bregnar daigna tourner la tête vers elle. Son regard vitreux et son corps transpirant le désignaient comme étant dans un état second.

— Quoi ? grogna-t-il.

Marie-Gabrielle lança un regard suppliant.

— Il va rester un moment là, indiqua Bregnar avant de tourner la tête pour reprendre sa contemplation du plafond. Le… temps… passe… différemment… pour… les… dragons.

Sa voix mourut dans un râle sourd. Marie-Gabrielle n’en revint pas. Yisingr allait rester en elle… jusqu’à quand, en fait ? Comment ça, le temps passait différemment pour les dragons ?

Ses intestins se contractèrent autour de l’appendice intrusif. Marie-Gabrielle gémit de douleur. Yisingr reprit ses attouchements, calmant la souffrance, et lorsque ses coups de langue sur les tétons ne suffirent plus, il fondit sur le clitoris.

Le monde disparut.

Lorsqu’elle revint en bas, Marie-Gabrielle avisa qu’elle avait très soif et très chaud. Bregnar contemplait toujours le plafond, le sexe gonflé. Il ne se caressait plus. Ses mains tombaient de chaque côté de son corps. Il semblait absent ...

... psychologiquement.

Yisingr tira délicatement sur la lanière retenant le bâillon et elle chut. Marie-Gabrielle recracha difficilement le tissu, mais, finalement, il tomba au sol. Un seau apparut devant la prêtresse qui plongea avidement la tête dedans, buvant goulûment. Le seau étroit et profond ne lui permettant pas de boire beaucoup, le dragon le remplit plusieurs fois.

Enfin, Marie-Gabrielle fut pleinement hydratée.

Yisingr lécha ses seins et descendit doucement vers son sexe.

— Je ne serai pas capable de m’empêcher de crier, puissant dragon, prévint Marie-Gabrielle.

Un ange passa.

— Tu fais chier, Yisingr ! grogna Bregnar. Merde !

Seul le silence répondit.

— Ouais, putain, je vais le faire. Sais-tu à quel point c’est difficile ? Ouais, je sais, tu t’en fous. Tu fais chier et oui, je me répète. Va te faire foutre, mon pote.

Bregnar tomba à moitié sur le côté, se releva et avança vers Marie-Gabrielle à quatre pattes, en vacillant. Le dragonnier attrapa le tissu et le monta vers la bouche de Marie-Gabrielle.

— Attendez ! supplia la prêtresse. Je… J’ai très envie d’uriner.
— Hé ben, pisse ! Qu’est-ce que tu veux que ça me foute ?
— Mais… Comment ? Il est… en moi !
— Rien t’en empêche, grogna Bregnar, les yeux à moitié révulsés.
— Je ne vais quand même pas uriner sur un dragon !
— Il s’en fout. Au contraire, il apprécie.
— Mais… bafouilla Marie-Gabrielle, rouge de honte. Ici ?
— T’es dans une putain de grotte, prêtresse, pas dans un putain de ...