Lola sur commande - Histoires de Sexe

Lola sur commande

... nouveauté de ce fantasme la surprend, mais les perspectives qu’il offre l’emballent. Sournoisement, le mauvais petit diable de sa libido lui souffle à l’oreille :

Elle se lance :

— Votre question est stupide. Bien sûr que j’aime le sexe.
— Et le sexe à trois ?
— Hein… à trois ? s’exclame-t-elle d’un air faussement surpris.
— Tu n’as jamais essayé ?
— Non, je ne connais pas.
— Il faut que tu essaies ! Viens, suis-nous.

Lola hésite une seconde – enfin, une demi – et se lance. Elle n’a pas froid aux yeux ; sa décision est prise, nourrie d’une curiosité toute scientifique et de bien d’autres choses moins avouables. Reste à poser certaines bornes :

— Je veux bien être… comment dites-vous si peu charitablement, vous les garçons, pour parler des filles qui vous cèdent :une salope ? Ta ta ta : ne protestez pas ! Donc, je veux bien être, l’espace d’un bon moment je l’espère, votre…salope, mais je ne veux pas devenir celle de toute la fac. Est-ce bien entendu ?
— Oui, je te rassure, tu n’as rien à craindre : nous savons être discrets, dit Thomas. J’ajoute, puisque tu as évoqué ce mot, que nous appartenons en toute modestie à cette catégorie rare d’admirateurs des femmes pour lesquels ce mot s’écrit avec une majuscule et n’a rien de péjoratif. Dans le culte que nous vouons à la Femme, le mot « Salope » est un hommage.
— Merci de l’avoir précisé, ô preux chevaliers en gros sabots. À mon tour d’apporter une précision. Il y a des choses dont je ne veux pas : ni double ...

... intromission, ni sodomie, ni éjac buccale, ni toute autre chose qui ne me conviendrait pas et que vous cesseriez sur-le-champ si je vous en fais la demande.

Ils acquiescent ; ils jurent la main sur le cœur, croix de bois, croix de fer, etc. Elle se lève résolument. Elle exulte intérieurement. Son esprit s’enflamme à la perspective du plan qui l’attend : deux beaux garçons pour elle toute seule ! Ils la félicitent et l’entraînent bras dessus, bras dessous jusqu’à leur colocation, à dix minutes, un gentil petit appartement propret et rangé. Rien que cela est déjà de bon augure.

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Pas de détour par le salon, pas de fioritures : illico, direction l’une des chambres à coucher où les garçons l’arrêtent devant le grand lit. Elle reste debout entre eux et attend sagement, Fabien lui faisant face, Thomas s’étant glissé derrière elle. Elle s’abandonne à leurs mains. Ils entreprennent, sans hâte, de la déshabiller. En fermant les yeux de contentement, le temps d’une inspiration profonde, elle les sent s’affairer.

— Lève.

Une jambe après l’autre, elle obtempère. Se laisser ainsi aller, se laisser porter ne manque pas de charme, surtout grâce à la promesse du plaisir qui se dessine. Son vis-à-vis lui défait chaque sandale sans négliger de lui caresser les chevilles, les mollets et les cuisses, ce qui la fait frissonner d’aise. Les mains de Thomas défont l’attache de sa jupe qui glisse vers le bas. Celles de Fabien sautent le vêtement chiffonné à terre et remontent ...