1. Le journal de Nina Baudelaire : la loi de Murphy


    Datte: 30/05/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    AVERTISSEMENT : je préfère vous prévenir que l’héroïne de cette histoire, n’a pas un caractère facile. Elle n’est pas toujours aimable et parfois pas très polie. Elle a l’insulte facile et l’utilise aussi vis-à-vis des lecteurs.
    
    Ne le prenez pas forcément pour vous, n’y voyez rien de personnel, d’autant plus qu’elle ne vous connaît pas.
    
    Au moins, vous êtes prévenus. À vos risques et périls. Aucune plainte ne sera prise en compte.
    
    Février 2022, un peu avant la Saint-Valentin.
    
    Vous connaissez la loi de Murphy ? C’est la loi dite « de l’emmerdement maximum », ou le principe de la tartine qui va tomber forcément du côté beurré. Elle met en avant le côté irrémédiable des ennuis. Elle souligne le fait que quand les problèmes arrivent, c’est en groupe généralement. Un en appelle d’autres.
    
    Bon, je vous explique. Ça ne va pas fort pour moi en ce moment.
    
    Je me présente d’abord. Je suis Nina Baudelaire. Je vous arrête tout de suite, oui, comme le poète. Mais on n’est pas de la même famille. C’est ce qu’on me demande systématiquement. Épargnez-moi ça !
    
    Nina Baudelaire, donc.
    
    Je suis… On va dire une trentenaire. Pas encore une ménagère de moins de cinquante ans, mais plus une perdrix de l’année non plus.
    
    Ceci est mon journal. Le journal de Nina Baudelaire. Un peu comme le journal de cette connasse de Bridget Jones en quelque sorte. Le compte-rendu de mon état d’esprit. De mes états d’esprit même. Je vais essayer d’être complètement honnête avec vous.
    
    Avant ...
    ... de commencer, je vous disais tout à l’heure que ça n’allait pas fort en ce moment. En fait, ça fait un bail que ça dure. Mais j’y viens…
    
    Faut dire, je les accumule les tuiles ces derniers temps.
    
    En gros, mon mec s’est barré. Enfin, non, c’est moi qui l’ai viré plutôt. Mon travail me saoule, je fais ma crise de la trentaine, je remets tout en cause… Genre, j’ai loupé ma vie, je ne suis pas faite pour ça, je mérite mieux, etc... Mes copines me gonflent, j’ai des problèmes d’argent et ajouter à ça cette crise du Covid qui dure et le fait que j’ai pris du poids ces derniers mois (un peu hein ! je ne suis pas une grosse vache non plus), il y a de quoi déprimer, convenez-en.
    
    Ça en fait quand même.
    
    Vu le bordel qu’il y a dans ma vie, j’ai la nette impression que mon ange gardien doit picoler. Tout au moins, il n’est pas très assidu à son taf.
    
    En un mot comme en cent, je suis soltiguée. Soltiguée, c’est un nouveau mot que j’ai inventé. C’est comme fatiguée, mais un ton au-dessus. Mais ça reflète parfaitement mon état d’esprit actuel.
    
    Le Covid, depuis deux ans, on nous gonfle avec ça, on nous enferme, on nous spolie, on nous voile la face, on nous masque plutôt.
    
    Nous sommes en février 2022, à la 6e vague ! Non la 7e ...Non la 6e finalement. 4e dose par contre, ça, j’ai suivi. Le litre d’essence est à 2.8 €, la baguette à 1.3 €. Tout va bien, on ne lâche rien.
    
    Le Covid, quel merdier quand même ! Un véritable défi pour les autorités sanitaires. Faire comprendre à ...
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