1. Un 15 Août sous la canicule (1)


    Datte: 14/07/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Justine.sade.75, Source: Xstory

    Cette année, le 15 août tombait un jeudi et c’était une libération pour Manon. Elle avait commencé un nouveau travail en juin et n’avait pas droit à des vacances avant septembre - au moins. La canicule s’était emparée de Paris, rendant l’atmosphère moite et lourde. Pas un brin d’air ne venait soulager la pauvre Manon dans son coquet studio du 9ème arrondissement, au cœur de South Pigalle pour les puristes. Elle adorait ce quartier. Ancien quartier d’artistes, au pied de Montmartre avec le Sacré-Cœur qui veille sur les touristes flânant devant la multitude de sex-shops... Ce contraste la ravissait.
    
    Mais ce qui l’enchantait encore plus, c’était la perspective du long week-end qui s’étendait devant elle. Son patron, dans son immense mansuétude, avait accepté de la libérer pour ce pont et elle comptait bien en profiter en filant dans la maison familiale du sud de la France, au cœur de la Camargue.
    
    Manon était finalement arrivée en gare de Lyon, après avoir affronté l’étuve qu’était devenu le métro. La chaleur n’arrangeait pas les élancements qui s’emparaient de sa tête - souvenir de l’afterwork d’hier qui s’était un prolongé tard... Cela n’était pas dans ses habitudes. Manon est une jeune femme sage de 25 ans, à l’allure BCBG. Assez grande, elle avoisine 1m75 voire plus lorsqu’elle porte ses espadrilles à talons hauts, lacées sur la cheville comme c’est le cas actuellement.
    
    A son grand désespoir, elle ne collait pas aux canons de beauté en vigueur, à savoir la minceur ...
    ... éthérée. Tout en courbes appétissantes, son corps à la peau de crème avait un rebondi hypnotisant pour n’importe quel homme, mais elle ne s’en rendait pas compte. Pas encore...
    
    Sa tenue, composée d’un débardeur noir en lin rentré dans une jupe arrivant aux genoux, et boutonnée sur le devant, mettait en valeur sa cambrure de rêve débouchant sur des fesses rondes à souhait. Manon avait laissé libre sa poitrine insolente et fière dont les seins rempliraient chacun à merveille les paumes d’une main d’homme.
    
    Arpentant le quai de la gare à la recherche de sa voiture, elle ne se rendait pas compte des regards qui la suivaient. Légèrement déhanchée sous le poids de son sac qu’elle portait sur une épaule, elle avançait vite, aussi vite que lui permettaient ses 8 centimètres de talons. L’agent de la SCF rêvassait devant une telle apparition. Il aurait suffi que l’anse de son sac glisse un peu plus pour entraîner la bretelle de son débardeur et libère sa poitrine du fin tissu... Finalement, Manon atteint sa voiture et décochant un coup d’œil mutin au bel agent brun aux yeux verts, entre dans le train. Sa place est à l’étage, tout au fond de la voiture. Heureuse de pouvoir s’installer, elle secoue ses cheveux bouclés légèrement blondis, lui arrivant au creux du dos et prend sa place, dans un carré famille.
    
    Il était moins une ! Les portes se ferment, le train s’ébranle. La voiture de Manon est vide - ce qui est rare, mais s’explique par l’horaire assez tardif du train.
    
    Notre ...
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