Jumelles plus proches - Histoires de Sexe

Jumelles plus proches

... continuer, mais on attendra un peu avant de recommencer… Enfin pas de trop quand même.
— Tu te dévergondes.
— Ce n’est pas pour te déplaire. Tu m’y pousses.
— J’avoue… Toi non plus ce n’est pas pour te déplaire que l’on te pousse un peu. Je ne sais si je me trompe, mais je me demande si inconsciemment tu n’attendais pas que ça que quelqu’un t’incite à te conduire comme une petite salope dans l’intimité.

Lise ouvre la bouche, la referme et reste songeuse et silencieuse. Bernard se demande s’il a bien fait de livrer si abruptement ses réflexions qui peuvent paraître un jugement.

— C’est vrai que j’accepte de faire des trucs que je n’aurais jamais cru faire il y a encore peu et j’aurais regardé de haut celles qui acceptaient de les faire… Je reconnais que ce n’est pas pour me déplaire et d’y être poussée, malgré mesa priori, y participe.
— Je ne suis pas psychologue et ne le prends pas mal, mais je me demande parfois si tu n’as pas un petit côté maso et aimes te faire un peu dominer dans tes relations de couple, qu’avec les autres garçons que tu as fréquentés, ça n’a pas marché, car ils manquaient trop d’initiative et te laissaient mener la barque ce qui devait te frustrer un peu.

Lise le regarde fixement, l’air pensive :

— Humm… En y réfléchissant bien… Ouais, peut-être… Hé bien, il va falloir voir si tu as raison et si oui jusqu’à quel point.

Bernard ne s’attendait pas à ce genre de réponse et en reste un peu pantois :

— Heu…
— Maintenant que tu as ...

... ouvert la boîte de Pandore, il faut continuer pour avoir des réponses ; oui ou non et jusqu’où on peut aller. Je suis sûre que tu trouveras quelques petits jeux pour tester tout ça.

Lise rit presque en voyant l’air à la fois incrédule et gêné de Bernard. Elle l’embrasse :

— Je compte sur toi.
— C’est… c’est vraiment ce que tu veux ?
— Oui. Je ne veux pas mourir idiote.
— En ce cas, mais si quelque chose ne va pas, dis-le tout de suite.
— Tu peux compter sur moi. On pourrait mettre au point un code.
— Un code ?
— Oui un code plus explicite que des protestations qui peuvent faire partie du jeu… Hum… Par exemple, si je te vois hésiter et qu’il n’y a pas de problème je dis heu… feu vert, si je dis feu orange, on peut continuer, mais sans pousser trop et si je dis feu rouge arrêt immédiat. C’est d’accord.
— Bon d’accord
— Si on déjeunait maintenant.

Le petit-déjeuner pris, ils se retrouvent avec Paula et Jean-Marie pour aller faire des courses. Tandis qu’ils se dirigent vers les magasins, Paula remarque :

— Tu marches bizarre.

Après un moment d’hésitation, Lise, par provocation et pour voir la réaction de sa sœur, de Jean-Marie, mais aussi de Bernard, répond de manière dégagée :

— C’est parce que Bernard m’a enculée hier soir.

Lise jubile en voyant la tête de ses interlocuteurs.

— Quoi ? dit Paula qui doute de ce qu’elle a entendu
— Je disais que Bernard m’a enculée hier soir et c’était une première pour moi. Et toi, est-ce que Jean-Marie t’encule ...