Jumelles plus proches - Histoires de Sexe

Jumelles plus proches

... dominait… et elle s’ennuyait, car dans le domaine intime ce n’est pas sa nature profonde. Quand elle est sortie de ses schémas, a été un peu bousculée, ça l’a troublée, mais elle y a pris un certain plaisir et même un plaisir certain.
— Une révélation en quelque sorte.
— Et, comme en toute chose d’ailleurs, elle ne fait pas les choses à moitié. À partir de là…
— Jusqu’à entraîner Paula dans son sillage, enfin… au début, car maintenant on ne sait plus laquelle entraîne l’autre. Actuellement elles sont dans la surenchère, mais elles se calmeront.
— Ouais peut-être.
— Il finira bien par y avoir une limite.
— Assez philosophé ! On s’occupe du petit-déj. J’ai une petite faim. Tu prépares le thé, je m’occupe des croissants.

Bernard enfile un survêtement pour aller à la boulangerie. À son retour les jumelles n’ont toujours pas émergé. Elles apparaissent une poignée de secondes plus tard, en même temps. Un sixième sens a dû les avertir de l’arrivée des viennoiseries. Les couples s’embrassent tendrement avant de saluer les autres membres de l’assemblée et tous s’attablent, discutant du temps, de l’exposition sur Toutankhamon qu’il faut aller voir, de choses et d’autres sans qu’allusion soit faite à la soirée, jusqu’à ce que Paula :

— Au fait Lisou et ta chatte ? Je ne sais pas toi, mais moi j’ai l’impression qu’elle est passée à la moulinette.
— Je dirais plutôt au batteur, mais il faut assumer, après tout c’est toi qui as demandé.
— Oh, mais je ne me plains pas.
— Je ...

... te crois volontiers, car tu as plutôt eu l’air d’apprécier la soirée du début à la fin.
— Comme toi d’ailleurs.
— Je ne le nie pas. Et vous messieurs qu’en pensez-vous de cette soirée ?
— Étonnante, répond Bernard.
— Vous ne vous attendiez pas à ce que vos petites femmes soient aussi salopes.
— J’avoue.
— Moi aussi, renchérit Jean-Marie. Tu m’as épaté Paula, je ne pensais pas que tu puisses… euh… t’enflammer ainsi.
— Ça te déplaît ?
— Je n’ai pas dit pas ça. Je ne soupçonnais pas que tu avais de telles… euh capacités.
— Alors tu aimes…
— Que ma chérie ait des fantaisies, oui.
— Et toi Bernard, demande Lise ?
— J’aime bien quand il y a des surprises. Un peu de fantaisie ne nuit pas et je dirais même est nécessaire dans un couple. Je ne parle, bien sûr, pas seulement que du sexe.
— Pas seulement, mais…

À ce moment Paula en se levant se heurte à Lisa et renverse le fond de son verre de jus de fruit sur Jean-Marie. Elle prend un air de gamine prise les doigts dans le pot de confiture :

— Oh que je suis maladroite.

À son attitude et à la manière dont elle a parlé, il n’est aucunement besoin à son chéri d’être grand clerc pour comprendre. Aussi sans hésiter l’attrape-t-il par le bras.

— Ce n’est pas possible d’être aussi maladroite, tu ne fais vraiment jamais attention.

Il l’attire sur ses genoux et trousse sa nuisette sans que la demoiselle ne se débatte, ni même proteste. C’est Lise qui s’en charge :

— Ce n’est pas juste, je l’ai bousculée.
— Alors ...