1. Seb – Just a quickie… !


    Datte: 28/05/2024, Catégories: forêt, Oral occasion, gay Confession, Entre, hommes, Jh, H, plus, âgé, Autostop, sodomie, bouleversement, existentiel., Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Après Kate, Jean et Daphné, c’est au tour de Sébastien, que nous appelons tous Seb, de nous confier la confession érotique de sa « Fois Majuscule ».
    
    *
    
    Quand Daphné eut terminé le conte de sa troublante aventure, il restait en lice deux protagonistes : Agnès et Sébastien ; celui-ci, courtois, se pencha sur notre belle hôtesse…
    
    — Agnès chérie, c’est à toi que revient l’honneur de terminer… Je me lance, si tu le permets…
    
    Je tiens, toutefois, à ce que vous sachiez que, quand cette aventure m’est arrivée, j’en fus moi-même le premier surpris… et le très Socratique « Connais-toi, toi-même », qui me semblait une évidence d’une affligeante banalité, avant que tout cela n’arrive, me réservait une sacrée surprise…
    
    Au lycée, j’étais considéré comme un élève brillant, les choses changèrent quelque peu quand j’entrai à PBHS (Premium Business High School) en première année d’école de commerce.
    
    Le don sans le travail débouche vite, si l’on n’y prend garde, sur la médiocrité, voire l’échec, et le système dans lequel on m’avait enseigné jusqu’alors, était loin d’épanouir l’autonomie et la prise en charge de soi, aussi, avec mes habitudes de me balader dans la facilité et mes méthodes de travail plus qu’approximatives, en ce début de première année, je pataugeais et me sentais quelque peu à la dérive.
    
    Les pots au bar du Carré et les parties de tarot, avec les copains, me distrayaient momentanément de mon angoisse, mais, j’étais tracassé, ...
    ... et me posais pas mal de questions quant à la suite à donner aux choses.
    
    Je sortais cet après-midi-là d’une classe de management où j’avais obtenu aux tests des résultats particulièrement nuls, et même si j’avais fait semblant d’en rire avec les potes, je n’en menais pas large et avais bien besoin de me changer les idées.
    
    Il était quinze heures. Je n’avais pas encore mon permis de conduire et devais prendre le vingt-deux, qui me descendrait sur la rive gauche et m’amènerait chez moi après plus d’une heure de trajet… Quand je décidai de marcher pour m’aérer et d’essayer de faire du « stop ».
    
    Ça ne rendait pas fort, et j’arrivai, bientôt, dans le haut de la côte de Neumesnil… qui plongeait sur la ville, où la circulation était intense. Un généreux soleil d’octobre, oblique et doré, illuminait ce bel après-midi, faisant poudroyer les toits d’ardoises dans les lointains.
    
    Je me plantai à un endroit dégagé, à proximité d’un parking, et, tourné vers les voitures qui venaient vers moi, je tendais le pouce selon le geste convenu.
    
    Au bout de quelques minutes, une Mercédès grise ralentit et s’arrêta à ma hauteur. Par la glace baissée, un homme d’une cinquantaine d’années de forte corpulence et au visage sanguin me lança :
    
    — Alors, beau gosse, tu vas où, comme ça ?
    
    Cela claqua comme un coup de fouet.
    
    Alors que je trouvai particulièrement tarte le ton de gouaille dragueuse de la question, j’étais totalement déconcerté, je sentis mon rythme cardiaque s’accélérer, le ...
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