Source Chaude (2)
Datte: 13/07/2019,
Catégories:
Divers,
Auteur: Robin3538, Source: Xstory
... particulièrement impatient de visiter : Geysir ! Il ne nous fallut que quelques minutes sur place pour confirmer toutes mes attentes sur l’endroit, car à peine nous étions nous avancés au milieu des sources chaudes fumantes, qu’un puissant geyser projeta d’un coup une longue gerbe d’eau brûlante à vingt mètres au-dessus de nos têtes ! Stupéfaits par cette vision unique en son genre, nous décidâmes tous trois d’aller nous installer sur un point légèrement en hauteur du geyser actif, pour contempler le spectacle et essayer d’en prendre de bonnes photos.
Malgré la puissante odeur de soufre qui régnait en ces lieux, j’étais particulièrement satisfait de cette escale pour laquelle bien plus de temps nous était offert, comparé à la précédente. Profitant du fait que mes étranges fourmillements me laissaient tranquille, je mangeai le sandwich que je m’étais préparé avec mes amis tout en discutant des lieux, chacun allant de commentaire émerveillé sur cet endroit si étonnant. Alors que je m’apprêtais à attaquer la seconde partie de mon sandwich, je relevai subitement la tête pour admirer une gerbe d’eau encore plus haute que toutes celles que nous avions pu admirer avant. Nous lâchâmes tous trois un cri d’émerveillement face au spectacle, avant de rire de notre propre fascination. Intérieurement, je résistais à l’idée de partager ce que m’évoquait la forme laissée par l’eau brûlante du geyser, ou sa nature même qui ne me rappelait que certains moments de ma matinée.
Soudain, ...
... mon rire s’étrangla alors que je sentais soudain une nouvelle montée de fourmillements me traversa brutalement, comprimant ma poitrine alors qu’une violente chaleur semblait monter dans mon corps comme une fièvre. Pris d’une quinte de toux, mes compagnons s’inquiétèrent de mon état, mais je prétextais le fait d’avoir avalé de travers pour me dérober à leurs questions et les quitter pour aller aux toilettes. D’un pas quelque peu malhabile, je descendis en direction des bâtiments locaux qui abritaient tout un tas de boutiques touristiques. La marche calma la fièvre, mais pas le fourmillement qui se concentrait désormais au niveau de mon bas-ventre, alors que je sentais toujours une pression au nouveau de la poitrine et de mes hanches. Lorsque j’arrivais aux toilettes, étonnamment désertes, je retroussai mes manches et me passa de l’eau sur le visage pour m’aider à calmer la panique qui montait en moi.
Alors que je regardais mes joues légèrement rougies dans la glace, j’en profitais pour examiner mes yeux qui ne présentaient aucune couleur inhabituelle. Toutefois, alors que j’examinais mon reflet, je remarquais soudain une certaine douceur dans mes traits que je n’avais encore jamais relevés. C’était étrange, c’était comme si ma peau s’était adoucie et que mes pommettes étaient devenues sensiblement moins saillantes, ce qui efféminait légèrement mon visage.
Ne tenant plus face à la chaleur qui semblait régner dans le bâtiment, j’ouvris alors mon manteau, avant de rabattre ...