Chaude journée
Datte: 14/05/2024,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
fépilée,
plage,
magasin,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
jeu,
totalsexe,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... mais il ne laisse rien ignorer des formes qu’il habille. Je ne suis pas une bombe sexuelle, mais je ne suis pas vilaine. Robe plus décolletée que celle de ma compagne, sans être trop provocante, et un brin plus longue que la sienne. Et comme je l’ai déjà sous-entendu, tout comme ma chérie, je suis nue dessous.
— Tu prends de l’eau pour moi… Et oui, tu peux prendre ton satané Coca…
Ma chérie m’embrasse sur la bouche en lâchant un « Merci maîtresse », assez fort pour être entendu des clients du rayon. Et elle le fait totalement exprès cette jolie peste. Chloé s’est tout de suite reconnue comme lesbienne. Ses vingt et un ans la poussaient dans les bras d’autres filles. Elle se trompait. Son orientation sexuelle n’étant pas un choix, mais plutôt un pis-aller. Deux premières fois avec deux jeunes imbéciles. Le premier, insipide, et ne comprenant rien aux femmes, et le second violent, la frappant plus d’une fois. Le résultat fut son aversion de tout mâle l’approchant. Puis vint sa rencontre avec Marie, mariée à Corentin. Et moi, pour finir… L’amour et la tendresse, pour Chloé, c’est avec moi. Jamais avec une autre avant moi, et uniquement avec moi depuis notre rencontre. La bombasse salope devient souvent une fille timide et avide de câlins doux et tendres. Quant à moi, le fait que Chloé m’embrasse sur la bouche dans un hypermarché, et devant d’autres personnes me fait paniquer. Je n’assume pas mon côté bisexuel en public. Toujours, cette foutue peur d’être reconnue par ...
... quelqu’un. Et ce, alors que je peux être très moralisatrice sur la liberté des mœurs envers les coincés de tous poils. Saleté d’éducation judéo-chrétienne. Crétine même !
— Tes tétons vont crever le lin, ma belle !
C’est ma petite vengeance, et les joues de ma compagne sont devenues écarlates. Ma récompense. Sa vengeance à elle est qu’elle m’a aussitôt pris la main. Sans que cela me gêne outre mesure. De bonnes amies peuvent se le permettre. Et tout en nous promenant en quête de ce qui nous manque, je la taquine.
— Il n’y a pas un type qui ne s’est pas retourné sur toi. J’en mets ma main au feu.
— Sur nous !
Oui, bon. Pas si facile d’instruire cette têtue, mais j’ai tout mon temps. Tant qu’elle pensera « Nous », elle n’éprouvera pas cette délicieuse honte d’être exhibée. En tout cas, la honte sera moindre, puisque partagée. Elle n’a certainement pas tort, même si je ne dois pas peser bien lourd dans la balance-appréciatrice des regards portés.
— Tes seins bandent, ma belle… Ce n’est pas la clim, là ! Raconte… Quel effet ça te fait… ?
— J’ai honte et tu l’sais !
— Oui, je sais… Mais je constatais simplement pour tes seins. Et moi, j’adore les voir bander, ma chérie. Mais je ne voulais pas parler de ça. Tous ces regards… Savoir que tu n’as rien sous ta robe… qu’ils doivent le savoir… Que ressens-tu ?
— Ils n’en savent rien, d’abord…
Elle a encore raison. Elle peut être pourtant si imaginative, quand elle le veut vraiment. Il va falloir que cela change. Tout en ...