Un ours sous l'orage - Histoires de Sexe

Un ours sous l'orage

... voulait pas que sa maîtresse éprouve ce genre de sentiment.

— Tu me promets de… d’être prudente… avec tes roseaux ?

Tara, assise sur sa peau de cerf, cessa sa bouderie et se décida à sourire en repoussant sa compagne qui riait encore à gorge déployée.

— Tu dis que je suis impossible, mais toi… tu es pire que moi !
— Ahaha… Oh ma chérie… Tu aurais vu ta bouille…

La brusque inquiétude de la guerrière au sujet des roseaux l’avait fait se retourner vers sa compagne et elle s’était aussitôt rendu compte que quelque chose n’allait pas. D’abord, Glynis avait souri, puis elle s’était mise à rire avant de sombrer dans un véritable fou rare. Tara, dépassée par le comportement de sa maîtresse n’avait tout d’abord pas compris et l’attitude de sa voisine l’agaça.

— Ahaha… des roseaux…

Un coup d’œil circulaire sur le sol fit rougir la chasseresse. La gerbe de roseaux brillait par son absence.

La brune asséna une tape sèche sur l’épaule chaude de la rousse et cette dernière un peu calmée de son hilarité poussa une petite plainte comique.

— Aïe ! Comment as-tu pu croire que…
— Tu étais si sérieuse… Et pourquoi pas d’ailleurs ? Tu aurais pu les utiliser non ?

Glynis étouffa un autre rire et approcha son charmant visage de celui de la chasseresse.

— C’était une plaisanterie. Mais pourquoi pas, oui…

La belle Tallak mordit doucement la lèvre inférieure de sa maîtresse.

— En attendant… je dois toujours punir une petite voleuse. Je sens déjà mes mains devenir ...

... brûlantes à force de claquer ton si beau cul.
— Je n’ai plus envie d’être…
— À quatre pattes, mon amour ! Dépêche-toi ! Ou je vais les chercher ces roseaux !

Tara soupira après le long baiser échangé et se lova au corps chaud allongé contre le sien.

— J’ai les fesses en feu…
— J’espère que tu as compris la leçon. On ne pioche pas dans mon ragoût sans mon accord.
— Pourquoi j’aime autant ça ?

Glynis prit la longue main de la chasseresse et la porta à son ventre, la laissant posée sur son buisson de poils roux.

— Je ne sais pas, mon amour. Est-ce vraiment important ? Prends-moi vite…
— Tu sais que… j’ai failli jouir… C’est quand même… C’est vraiment étrange, non ?
— J’ai vu, oui. Étrange ou pas, c’était très excitant pour moi aussi. Te mettre dans cet état m’excite beaucoup. J’essaierai de te faire jouir comme ça…
— Oui… C’était très proche.

Les lèvres de l’Ouroukos gobèrent un petit téton dur et ses dents le pincèrent avec délicatesse.

— Tu es toute trempée ! Tu coules sur ma main. On dirait que me punir t’apporte vraiment beaucoup de plaisir.
— M’mm… J’adore ça, oui… Ton cul qui devient rouge… c’est trop excitant… Oh, oui… que c’est bon… bouge tes doigts…
— Tu me diras si un jour tu veux une fessée…
— J’en ai de plus en plus envie… M’mm… Continue ! N’arrête pas, Tara chérie…

Tara sentait le poids de sa compagne et se dégagea doucement du corps nu et doux qui pesait sur elle. Le souffle calme de Glynis semblait accompagner le fracas de la pluie ...