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Un ours sous l'orage
Datte: 13/05/2024, Catégories: ff, frousses, couple, forêt, amour, fsoumise, fdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral nopéné, jeu, fouetfesse, init, aventure, lesbos, Auteur: EdenPlaisirs, Source: Revebebe
... chose n’allait pas. Si sa vue n’avait jamais été exceptionnelle, il n’y voyait plus très bien et ses autres sens s’étaient eux aussi atrophiés. L’ours éprouvait le besoin d’étancher sa soif avant toute autre chose et il se dirigeait lentement vers le torrent qui courait sur son territoire. Après quoi il chercherait de quoi apaiser la faim qui le tenaillait. Il avait perdu près de la moitié de son poids. Sa mémoire elle aussi déclinait et les souvenirs primitifs de l’animal étaient plus confus. Des images de racines et d’arbres à glands de l’autre côté du cours d’eau venaient de l’éveiller à ses futures occupations. S’il n’était plus aussi vaillant, ses instincts n’étaient pas morts et la faim était un puissant moteur pour la survie. Le couple avait allumé des torches enduites de graisse pour éclairer l’intérieur de leur refuge devenu trop sombre pour qu’elles puissent travailler. L’orage s’était intensifié et une pluie lourde aspergeait les roches et la terre avec un bruit sourd. La chasseresse Ouroukos, debout, regardait vers la sortie de la petite grotte. — Nous allons pouvoir manger… Tu as vu comme c’est noir dehors ! Plusieurs fois, pendant leur travail de raccommodage, la soigneuse avait soupiré d’agacement. Sa compagne, se servant d’un petit pic de bois, piochait des morceaux de chevreuil dans le ragoût qui cuisait toujours. — J’ai surtout vu que tu piquais de la viande. Mon ragoût n’est pas prêt ! — C’est cuit à point et c’est délicieux… La ...
... Tallak poussa un autre soupir en observant Tara restée debout, le regard toujours figé sur l’entrée de la caverne. — Ma mère disait qu’un ragoût doit mijoter longtemps et que plus il mijotait, meilleur il serait… — Il est excellent, ton ragoût. La chasseresse avait souri en reportant son attention sur l’amie devenue son amante. Glynis laissa passer un temps de silence et sourit à son tour. — Tu n’es qu’une petite voleuse ! La soigneuse fit une petite grimace comique et ses yeux verts parurent briller sous les lueurs dispensées par les torches et le feu. — Tu sais ce qu’on fait aux vilaines voleuses chez les Zallas ? La grande Ouroukos s’était figée en sentant une brusque chaleur lui prendre le ventre. Une onde douce et chaude qui s’enflamma et monta vers sa gorge. Une excitation soudaine fit frémir la voleuse. — Tu vas me punir… Les réactions de l’accusée n’avaient pas échappé à la jolie rousse et elle observa sa chérie en cachant son amusement. Ce petit jeu lui plaisait beaucoup et semblait plonger sa compagne dans un drôle d’état. — Tu le mérites, non ? Tara était restée silencieuse et la soigneuse lui avait reposé sa question. Les joues en feu, la chasseresse avait fini par répondre qu’elle méritait d’être punie. Glynis avait alors eu un sourire désarmant, comme pour signifier qu’elle était désolée d’en arriver là et avait confirmé d’une voix douce, qu’effectivement, elle était obligée de punir une faute aussi grave. Puis elle avait désigné un ...