1. De Maître à Esclave Ch. 04


    Datte: 12/05/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    ... quelques minutes pour savourer cet instant et laisser les souvenirs de la veille revenir petit à petit. Une tentative d'érection accompagne cet effort de souvenir, illustrant si besoin était la profonde excitation qui était la mienne dans une situation pourtant terrifiante. La cage se rappelle à moi et je découvre, affolé, que le cadenas qui la ferme n'est pas celui que j'ai apporté. Une certaine panique m'emporte, me demandant comment faire par rapport à Isabelle. Je ne suis pas au bout de mes mauvaises surprises, tâtonnant, je découvre l'engin métallique qui me défonce le cul depuis des heures. Je le reconnais, j'en ai acheté un mais sans jamais l'avoir encore essayé. Je tire sur la tige mais rien ne bouge, il est profondément et solidement ancré dans mon fondement. Et la pression dans mon cul est bien plus importante que le plug que j'avais en arrivant, j'ai mal, cela sourd.
    
    Le cadenas qui le ferme me rend impossible toute perspective de l'enlever, et même de m'asseoir. Je suis effondré. Je me masse la mâchoire douloureuse, j'ai mal partout. Mon corps n'est qu'un énorme bleu strié de marques rouges et de nombreuses rigoles de sang séché. J'ai vraiment dégusté, et si j'ai souffert comme un damné, j'avoue que cela m'excite terriblement après. Jamais je n'ai ressenti un tel déchaînement de violence. Même si mes couilles sont gonflées et très douloureuses, je me dis qu'enfin j'ai vécu une expérience digne de mes pires désirs. Maintenant il faut que je m'en sorte et ...
    ... récupère ma vie d'avant.
    
    Ayant goûté à ces fantasmes extrêmes, je me sens prêt pour quelques années de vie tranquille. C'est quelque chose d'assez étonnant, comme si après un énorme repas, je me sentais rassasié pour longtemps. Même si à cet instant je ne sais pas trop combien de temps le longtemps durera, je sais que je ne suis pas prêt à reprendre autant de risques. D'autant que je suis loin d'être sorti d'affaires : il me faut me libérer de cette cage, de ce plug qui me bouche le cul et de cette tortionnaire qui effectivement ne semble pas plaisanter.
    
    Mon téléphone me rappelle à la réalité. Deux courts messages de ma Maîtresse. Le premier pour me rappeler mes messages horaires après que j'ai pu dormir à loisir. Le second pour me mettre le lien du blog. Je découvre mi-horrifié, mi-fasciné toutes les photos et les textes qu'elle a pu poster. Je ne crois pas avoir jamais vu une séance aussi hard dans un blog, et j'en suis bêtement fier. Je l'ai rêvé et j'ai été capable de le supporter. Même si les dizaines de commentaires me font froid dans le dos.
    
    D'abord par la violence de leurs suggestions, mais aussi parce que je suis bien reconnaissable malgré la cagoule, avec mon portrait pour illustrer le blog. Je crains de ne pas en avoir fini avec elle, et je suis admiratif qu'elle ait pris le temps de mettre à jour le blog juste après notre soirée. Je me sens valorisé par elle, elle me fait vivre, c'est indéniable. Mais il faut que je mette un terme à la relation. Ce n'est pas la ...
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