Lui oui, elle non… - Histoires de Sexe

Lui oui, elle non…

... chérie… Je ne suis pas du tout certain que Gaëlle veuille bien se laisser aller dans d’autres bras que ceux de son mari…
— Hmm… je ne serai pas aussi affirmative que toi.

Le premier slow fini, elle se détache de moi, l’autre couple fait de même. Puis féline, Valérie s’approche de notre ami et lui propose :

— On échange nos partenaires ?

J’admire au passage le double sens de cette réplique. J’ignore si nos invités ont saisi l’allusion, ou s’ils s’en tiennent uniquement à la danse. Toujours est-il que Jean-Claude se fait un plaisir de danser avec ma femme, d’une façon de plus en plus collée serrée, s’isolant petit à petit dans un coin plus sombre de la pièce.

De mon côté, je danse de façon plus classique avec Gaëlle, qui surveille son mari du coin de l’œil. Soudain, elle approche ses lèvres de mon oreille et murmure :

— Au fait, Pierre, ça ne te dérange pas que mon mari flirte ouvertement avec ta femme ?
— Tu sais et je sais que ton mari est un peu cavaleur…
— Ah oui ? Tu n’as pas peur que ça aille plus loin ?
— Tu sais aussi que notre couple est assez libre…

Sa réponse qui arrive aussitôt me surprend un peu :

— Au moins, dans ton couple, c’est réciproque !
— Que dois-je comprendre ? Lui, il peut, mais pas toi ?

Ses bras, posément autour de mon cou, elle se colle un peu plus contre moi :

— Pff, je ne compte plus les maîtresses de mon cher mari ! Oui, je suis au courant, il n’a même pas attendu un mois après notre mariage pour me tromper. Je ...

... savais que c’était un lapin de garenne, mais pas à ce point !
— Désolé pour toi…
— Pas grave, t’y es pour rien. Je ne te connaissais pas à l’époque, mais c’est toi que j’aurais peut-être dû épouser !

Je ne m’attendais pas à une telle déclaration. Ma femme aurait-elle vu juste ? Un peu déstabilisé, je réponds en plaisantant :

— Encore désolé pour toi, mais je me suis marié avant toi…
— T’es dur à déstabiliser, toi…
— C’était une tentative ?
— Oui et non…

Puis elle se plaque contre moi, de façon très langoureuse, me faisant bien sentir sa poitrine ainsi que son ventre contre moi, susurrant :

— Pierre, faisons comme s’il n’y avait plus que nous.

Comme ma femme est partie s’isoler dans un coin, ce ne sera pas très compliqué de faire comme si nous n’étions plus que deux. Nous dansons ainsi, collés l’un à l’autre durant de longues minutes. Puis je jette un œil dans le coin où l’autre couple s’était réfugié. Je constate avec surprise qu’il n’y a plus personne !

Je tourne la tête dans l’autre sens, cherchant après ma femme. Je découvre à travers la porte-fenêtre qu’ils sont actuellement sur la terrasse et qu’ils ont dépassé le stade de la simple danse, puisqu’ils s’embrassent longuement et profondément.

— Ah oui… perdent pas de temps !

Visiblement, Gaëlle vient de voir la même chose que moi. Posément, ses bras toujours autour de mon cou, elle attire mon visage vers le sien. Sans me faire prier, j’embrasse délicatement Gaëlle qui répond tendrement à mon baiser. ...