1. Les petites stagiaires: Elodie II,5


    Datte: 11/05/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Pour Élodie tout, absolument tout, tournait désormais autour de ces fameux dossiers.
    
    Ça commençait dès le matin. Au petit déjeuner. Elle se précipitait sur son smartphone.
    
    ‒ Laissez-moi voir ! Des fois qu’il y en ait qui m’aient mis des trucs dans la nuit.
    
    Il y en avait. Souvent.
    
    – Oui, oh, ben celui-là, c’est tous les jours n’importe comment. Il peut plus se passer de moi. Ah, tiens, un petit nouveau ! Qu’a pas l’air d’avoir froid aux yeux. Et une vidéo de José. Sur la dernière photo que je lui ai envoyée. Ça va donner. Oui, ben je la regarderai ce soir, tranquillement, à tête reposée.
    
    Ça continuait au bureau. Où elle passait le plus clair de son temps à consulter ses messages.
    
    – Vous devez trouver que je suis accro.
    
    – Non ! Tu crois ?
    
    – C’est bien n’empêche que vous soyez au courant maintenant. Ça me laisse les coudées plus franches. Et puis vous allez m’aider en plus. Pour ceux que je sais pas s’il faut que je les garde ou non.
    
    Elle se faisait rêveuse.
    
    – N’empêche que j’en avais jamais parlé de tout ça. À qui que ce soit. C’est la première fois. Personne me connaît mieux que vous finalement. Presque tout vous savez. Et pourtant vous avez jamais rien fait pour ça. Vous vous contentez d’être là. Vous devez avoir un truc magique pour les faire se déboutonner complètement comme ça les filles, c’est pas possible autrement.
    
    L’après-midi elle mettait ses statistiques à jour.
    
    – Le plus jeune a dix-neuf ans. Le plus vieux soixante-et-onze. ...
    ... C’est dans la tranche d’âge des trente-quarante que j’en ai gardé le plus. Et dans celle des cinquante-soixante que j’ai le plus de demandes. Près de 70 %. Que j’ai refusées pour la plupart. Disons que ceux-là ils manquent le plus souvent d’un minimum de subtilité.
    
    Le soir, elle tenait absolument à ce que je vienne la rejoindre dans sa chambre.
    
    – Qu’on regarde tout ça ensemble.
    
    Elle commentait.
    
    – J’ai bien fait de le conserver celui-là ! Quand je pense que j’ai hésité, que j’ai failli lui adresser une fin de non-recevoir ! Ç’aurait été dommage, avouez ! Et là ? Il y a pas de la queue, là ? Sauf que la façon dont il s’y prend, franchement… Je sais pas vous, mais moi, ça me laisse complètement de marbre. Il y en a, même se branler, ils savent pas faire. C’est fou, ça, quand même ! Je vais nous mettre Armand, tiens, plutôt ! Avec lui au moins t’es jamais déçue. Ça a beau être toujours pareil, il arrive à se débrouiller pour que ce soit jamais pareil quand même.
    
    Armand. Ou Théo. Ou Ludovic. D’autres encore. Six… Sept… Huit à la file.
    
    – Comment j’aime trop ça les voir se le faire sur moi ! Vous pouvez pas savoir comment ça me retourne à l’intérieur.
    
    Elle respirait plus vite. Ses yeux brillaient. Elle s’effleurait un sein, se passait et repassait une main sur l’entre-jambes.
    
    – Je… Je… »Elle ne finissait pas sa phrase, mais je savais ce qu’elle voulait. Je sortais ma queue. Je la lui offrais. Elle se tendait vers moi, me regardait partir à la conquête de mon ...
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