1. Chroniques Du Cheptel - Ch. 08


    Datte: 26/04/2024, Catégories: Sci-Fi & Fantaisie, Auteur: byhorpheu, Source: Literotica

    ... rejoindre le port avant l'arrivée de l'orage.
    
    Clotilde et Victor se tenaient sur les remparts de la Cave-du-fort, ils avaient passés beaucoup de temps et d'énergie à planifier leur vengeance contre la favorite pour arriver à cet instant. Ils discutaient des derniers détails de leur plan. La complicité qui s'était nouée entre eux, ces deux dernières semaines, était manifeste.
    
    Vasseur se rapprocha d'eux en arborant un air joyeux.
    
    — « Alors c'est pour ce matin? » Demanda le garde en détaillant Clotilde. La jeune femme était jolie avec ses cheveux auburn au vent, ses yeux gris semblaient plus foncés ce matin, sans doute à cause du temps orageux. Subtilement maquillée, il émanait d'elle un charisme tranquille. Elle portait un pantalon noir assorti à une veste fourrée ainsi qu'une paire de bottes de la même couleur.
    
    — « Oui, je vais soumettre une bonne fois pour toute cette salope ! » Annonça Clotilde, le regard brillant d'impatience.
    
    — « Tant mieux, plus tôt elle apprendra où est sa place, mieux ce sera ! Il est pratique votre mot de commande pour se la taper, mais les copains en ont marre de devoir la respecter en dehors de ses moments-là. » Dit le garde en crachant par terre.
    
    — « Elle est encore dans sa chambre? » Demanda Victor, ignorant la remarque de l'homme.
    
    — « Oui cette pute n'a pas encore mis le nez dehors. » Révéla Vasseur.
    
    — « Très bien. Allons-y ! » Dit Clotilde d'un ton décidé.
    
    Vasseur utilisa son passe-partout pour déverrouiller la ...
    ... porte de l'appartement de la favorite et s'effaça pour laisser entrer Clotilde et Victor. « Si vous avez besoin de moi, je ne serais pas loin. » Dit le garde en s'éloignant. « Vous me raconterez... »
    
    La favorite de Sonny était dans sa chambre, vêtue d'un peignoir de bain. Elle était assise sur le coussin d'un luxueux tabouret devant sa commode à maquillage, une brosse à cheveux à la main, elle était en train de coiffer ses magnifiques cheveux châtains. Sur la commode devant elle, à côté de ses produits de maquillage, il y avait deux pièces d'argent bien en évidence à côté d'une petite fiole. Clotilde croisa le regard d'Estelle à travers son miroir, ses yeux étaient rouges, elle avait l'air d'avoir pleuré.
    
    L'arrivée impromptue de Clotilde et de Victor avait mis fin à la conversation entre la favorite et son diablotin. Smordif était sur le lit, confortablement callé sur les oreillers de la jeune femme. Il avait pris ses aises et arborait un air impertinent, une main glissée dans son pagne, sans doute pour se tripoter pensa Clotilde. Elle n'en était pas certaine, mais elle avait l'impression que le diablotin se moquait de la favorite avant que son entrée ne l'interrompe.
    
    — « Ce n'était pas ma faute. » Dit Estelle d'une petite voix.
    
    Loin d'être émue, Clotilde ressentie une joie malsaine à voir sa rivale malheureuse, fragile. Elle croisa les bras sur sa poitrine en la toisant du regard.
    
    — « Tu parles du moment où tu t'es fait baiser dans la réserve par ce marchand? » ...
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