L’hôtel Spa du Médoc - Histoires de Sexe

L’hôtel Spa du Médoc

... sciatique. Je vais passer au haut du corps si vous le voulez bien.
— Bien sûr, et merci, c’était très agréable.
— Profitez-en, on a le temps. En plus, je n’ai personne derrière.

Je repars dans mes pensées en essayant d’analyser ce sous-entendu, ou pas, car c’est dur de se faire une idée sans voir son interlocuteur… Sans parler du décalage de situation, moi je me laisse aller en séance de massage, Jessica, elle, elle bosse et n’attend peut-être qu’une chose : finir sa journée !

— Vous avez des enfants, Monsieur P. ?
— Oui, trois garçons : 15, 13 et 10 ans.
— Ouh là là ! votre femme doit être bien occupée.
— Eh bien, en fait on est séparé. C’était un peu dur au début, mais maintenant chacun a trouvé ses marques et nous sommes bien organisés. Et vous ?
— Euh, non, enfin, je veux dire que je n’ai pas encore d’enfants.
— Vous êtes jeune, vous avez encore le temps de trouver un prince charmant.
— Mmhhhh !
— Ah, vous avez un prince, mais il n’est pas charmant, ou bien vous avez un charmant, mais il n’est pas prince…
— Oui, on peut dire ça comme ça. Je ne me fixe pas. Je n’ai pas encore trouvé la perle rare. En fait, j’aime bien les hommes un peu plus âgés que moi qui ont de l’expérience, mais ils ne sont pas souvent libres.

Tout en discutant, Jessica est venue se placer sur le devant de la table, à quelques centimètres de ma tête, et fait désormais aller et venir ses mains du haut de mes épaules au bas de mon dos en lissant la peau fermement. J’adore, c’est ...

... très relaxant ! Ces mains descendent le long de mon dos et lorsqu’elles arrivent en bas j’ai quasiment ma tête collée à ses cuisses. Elle se plie en deux pour aller le plus loin possible, j’imagine sa poitrine si proche de mes épaules, je sens son souffle sur ma colonne vertébrale et ses mains qui n’en finissent pas de pousser vers le bas. D’ailleurs, je sens de nouveau le bout de ses doigts qui effleurent le haut de mes fesses et qui repartent sur les côtés extérieurs. J’en suis quasiment sûr, elle joue de nouveau avec moi. La deuxième descente est sans équivoque, car ses mains entières sont descendues jusque sur mes fesses. Excité par ses initiatives, je décide de jouer moi aussi.

— Pourtant, avec votre métier, vous devez rencontrer pas mal d’hommes mûrs assez friqués ?
— Ah oui, ça, c’est sûr ! Mais je ne recherche pas un homme âgé plein aux as, non, je voulais plutôt dire dix-quinze ans de plus ; élégant ; expérimenté ; qui inspire confiance, mais qui s’entretient. Un peu comme vous en fait !

En terminant cette phrase, Jessica a descendu ses deux pouces le long de ma colonne jusqu’au coccyx, puis a empaumé fermement mes fesses avant de repartir sur les côtés. Cela me provoque comme une décharge électrique et j’ai désormais une trique d’enfer. Heureusement que je suis allongé sur le ventre, je peux continuer à cacher mon excitation.

— Vous dites ça pour m’être agréable.
— Non, c’est sincère, je peux vous l’assurer. Moi, c’est tout ou rien. J’adore ou je déteste. ...