Quelle journée de m...e
Datte: 16/04/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Queuedusexe, Source: Hds
Il n’a pas fallu beaucoup plus qu’un regard entre moi et lui !
Bon, peut-être un peu plus qu’un regard. Tout avait commencé le matin même quand ma voiture n’avait pas voulu démarrer. Le boulot s’était accumulé toute la journée et mes supérieurs avaient été sur mon dos en permanence plutôt que de me prendre une partie de mon travail.
Résultat, comme j’ai une conscience professionnelle, au lieu de terminer à 16h30 comme tous les vendredis, j’ai fini à 20h00, affamée et énervée ; obligée de fermer les bureaux désertés par les supérieurs qui avaient exigé que je termine tout aujourd’hui.
En rentrant chez moi, je me suis arrêtée au restaurant asiatique pour prendre à emporter. Au moins, j’aurai ma nourriture préférée pour me consoler.
J’allais juste rentrer dans le tram quand une voiture est passée trop vite et trop près du trottoir, éclaboussant complètement mon jean blanc et mes escarpins d’une eau boueuse et glacée.
J’ai quand même réussi à trouver un strapontin pour m’asseoir dans le tram et c’est là que j’ai croisé le regard d’un jeune homme, 25 ans peut-être, jeune par rapport à mes 32 ans.
Il m’a souri d’un sourire gêné en regardant mon pantalon, comme pour s’excuser à la place du conducteur qui m’avait mise dans cet état. Ce n’était pas moqueur, juste un peu de compassion et ça m’a fait du bien. Le fait que ce sourire appartienne à un homme aussi beau n’était pas étranger au fait que je me sente un peu mieux.
Je lui ai rendu son sourire. Au cours des ...
... 5 minutes suivantes, nos regards se sont croisés plusieurs fois et chaque fois, je ressentais quelque chose en moi. Il était très attirant, grand, même assis, avec des épaules larges dans son costume. J’aimais beaucoup sa couleur de peau certainement issue d’un métissage.
Mais cette intermède agréable dans ma journée horrible n’était que de courte durée. Je suis sortie du tram à mon arrêt. Je n’avais pas fait trois pas quand un mec d’un vingtaine d’années, pas plus, m’a bousculé fortement, envoyant valser mon repas à emporter. J’ai vaguement entendu un « Pardon » alors que je voyais la boite polystyrène s’ouvrir en touchant le sol, répandant tout le contenu par terre.
Toute la tension et la frustration de la journée m’est tombée dessus à cet instant et les vannes ont lâché. Des larmes silencieuses ont coulé de mes joues. Tant pis, j’allais rentrer et me trouver une boîte de conserve immonde dans un de mes placards.
- Mademoiselle ? Est-ce que c’est à vous ?
Qu’est-ce qui allait encore me tomber dessus ? Je me suis tournée pour me retrouver face à un torse d’homme dans un costume. J’ai levé les yeux et rencontré à nouveau le regard du métisse du tram.
Il tenait à la main des clés qui avaient du glissé de ma poche quand le jeune m’avait bousculé.
- Oh ! Merci ! C’est gentil. Il n’aurait plus fallu que ça ! Que je perde mes clés.
Il a souri gentiment.
- De rien. J’ai l’impression que la journée n’a pas été de tout repos.
- En effet.
- La mienne n’a ...