1. Les limites de la force 4


    Datte: 16/04/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... Fleur, comment ça va ?
    
    Il la prit dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front.
    
    Il la serra quelques secondes, se détacha d’elle et se tourna vers Sylvaine.
    
    Il lui fit signe d’approcher, lui prit la main et la posa sur le ventre de la jeune femme.
    
    - Tu sens ?
    
    Elle senti les mouvements du bébé dans le ventre de sa mère.
    
    - Oui.
    
    Il lui sourit, puis se tourna vers la future maman.
    
    - Il sera remuant, comme son papa, hein ?
    
    Elle lui rendit son sourire.
    
    - Ça, y a des chances. Mais ce que j’espère, c’est qu’il sera moins buté, moins obtus, moins décideur, moins autocrate …
    
    - Moins quoi finalement ?
    
    La jeune femme éclata de rire.
    
    - Moins con.
    
    Lopo éclata de rire à son tour.
    
    - Ah ah ah, ça, c’est pas gagné !
    
    Le regard effaré de Sylvaine allait de l’un à l’autre sans comprendre pourquoi cela pouvait bien être si drôle.
    
    Lopo cessa de rire et la regarda. Il n’avait plus ce regard dur et sévère.
    
    Il caressa la joue de Fleur avec tendresse.
    
    - Bon, on a assez rigolé.
    
    Il se tourna vers sa femme.
    
    - Sylvaine, je te présente Fleur. Comme tu as pu le constater, elle en a après son compagnon.
    
    - Mais, pourquoi parles-tu de toi à la troisième personne.
    
    Lopo eut encore un rictus de joie.
    
    - Il est temps de te dire la vérité.
    
    Fleur n’est pas ma copine. Elle a un mari avec qui elle est fâchée depuis quelques jours et, ayant fui leur foyer, je lui ai proposé de l’héberger jusqu’à ce qu’ils se réconcilient.
    
    Fleur est ma ...
    ... secrétaire, mais aussi mon amie. Figure-toi que, par amour, elle a, depuis leur mariage, laissé les rennes du ménage, mais aussi de leurs carrières respectives, aux mains de son chéri.
    
    Elle l’a fait parce qu’elle a compris que c’est un besoin viscéral chez lui d’être à la manoeuvre quasiment en toute circonstance.
    
    Eh bien figure-toi qu’au lieu d’apprécier ce cadeau de l’amour, ce crétin, il n’y a pas d’autre mot, lui en a fait le reproche.
    
    Il s’est plaint de tout gérer, d’avoir la responsabilité de tout et qu’elle ne l’avait jamais aidé, jamais secondé.
    
    Là où il a complétement tort, c’est qu’elle est parfaitement capable de gérer elle aussi les affaires du ménage.
    
    Alors, pour lui donner une leçon, en quelques sortes, elle a décidé de ne plus lui donner de nouvelles jusqu’à ce qu’il ait compris sa méprise.
    
    Au fur et à mesure du récit de son mari, Sylvaine comprenait le lien avec sa situation personnelle et ses larmes se remirent à couler.
    
    Lorsqu’il eut terminé, Lopo fit signe à Fleur qui quitta la pièce les laissant tous les deux.
    
    Il vint vers sa femme et lui tendit la main.
    
    Il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement.
    
    Il sortit un mouchoir de sa poche et sécha ses yeux.
    
    - Quand je t’ai laissée seule dans mon cabinet tout à l’heure, c’était pour appeler Fleur et lui demander de préparer un contrat pour toi.
    
    - Un contrat … pour moi ?
    
    - Oui, nous recherchons une infirmière-puéricultrice pour diriger la nurserie de la clinique.
    
    - Tu ...