1. Le cordonnier


    Datte: 12/04/2024, Catégories: f, cérébral, Humour Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... m’occuper de mes petons.
    
    — Je vais commencer par reprendre vos mensurations complètes.
    
    Titouan s’est installé sur un petit tabouret de bois, aussi vieux que le porte-manteau et l’établi. Assis devant moi, il a le visage au niveau de mes genoux. Il est comme qui dirait à mes pieds, l’apprenti d’Edmond. Et ce constat me donne un peu chaud partout. Mes joues me brûlent un peu et mon ventre peut devenir une chaudière sous peu, si je ne pense pas très vite, à autre chose.
    
    — Comment ça ?
    — Euh… Vous pouvez tendre votre jambe vers moi…
    
    Ah ben oui mais bon… Si je tends ma jambe, je dois bien resserrer mes cuisses alors. Sinon…
    
    — Edmond m’a dit que tant qu’à entreprendre un tel travail, ce serait bien de prévoir un modèle pour de nouvelles bottes. Ce sera à vous de voir, mais il aimerait être prêt au cas où…
    — Je désirerais de nouvelles bottes.
    — Voilà.
    — Pas en noir… Mais marron très foncé. Ou rouge sombre ! Ce serait possible ?
    
    Oh la vache ! Je ne me souviens pas que l’italien mesurait mes mollets.
    
    — Une fois le patron… Les mesures prises, il faut choisir le cuir. C’est une histoire de qualité… Et de prix bien sûr. La teinture c’est… Tout à fait personnalisable.
    — Je ne me souviens plus du prix de mes bottes. Chères c’est sûr ! Très chères même…
    — Le monsieur a dû passer beaucoup de temps sur votre demande.
    — Je n’ai pas demandé. J’avais mes bottes sous quinze jours. Mais je ne crois pas qu’il travaillait uniquement pour moi…
    — Moi je pense que si. ...
    ... C’est un sacré travail qu’il a fait là.
    — Tu connais ça mieux que moi, Titouan…
    
    J’ai la jambe droite tendue à l’horizontale. Les doigts de Titouan sur mon mollet droit. Le mètre ruban qui mesure, descend un peu, descend encore pour une nouvelle mensuration à prendre. C’est loin d’être désagréable. Il n’y a rien de transcendant non plus. Par contre, mon idée est toujours bien ancrée dans mon esprit. Je suis punie. Je dois m’exhiber pour faire plaisir à ma chérie. Ou plutôt, je dois lui obéir pour qu’elle me pardonne d’avoir abimé sa fichue bagnole.
    
    — Tu en as pour longtemps, Titouan ?
    
    J’ai écarté légèrement ma jambe gauche de sa grande sœur. Ma robe ne couvre plus que le haut de mes cuisses.
    
    — Ben… Oui. Je dois mesurer le mollet sur toute sa longueur. Pareil pour votre cheville. Ensuite le pied…
    
    Je me sens déjà humide. J’anticipe le souci qui va avec ma soudaine excitation. Je vais très vite mouiller et je vais le faire sur ma robe. Une robe grise. Une robe qui sera vite engluée de mouille et tâchée. Alors assise sur l’établi, passe encore. Mais une fois debout ? Et plus tard en traversant le centre-ville ? Et merde…
    
    — Et bien sûr, ce sera la même chose pour l’autre jambe…
    — Oui… Évidemment. Et je viens d’y penser… Il y a ses rabats en haut des bottes. Ils peuvent habiller les genoux. Vous les utilisez ?
    — De temps à autre, oui…
    
    Titouan à chaud. Il a le front brillant de sueur. Moi aussi j’ai chaud. C’est ma fente qui doit briller là. Et ce n’est pas de ...
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