1. Sur un banc


    Datte: 10/04/2024, Catégories: ff, jardin, amour, cérébral, BDSM / Fétichisme caresses, Oral init, lesbos, Auteur: Aventurine, Source: Revebebe

    ... son entrejambe jusqu’à la faire tressaillir. Les doigts d’Elsa se frayent un passage sous son collant et sa culotte. Les doigts d’Elsa massent doucement son intimité en de subtils mouvements circulaires et lui arrachent de longs soupirs de plaisir. Les lèvres d’Elsa goûtent son cou. Caroline n’a plus froid, elle ressent par-dessus tout la tension croissante de son clitoris sous ces caresses. Ses mains tremblantes se posent sur la poitrine pulpeuse. Elle caresse le galbe des seins, devine la finesse des motifs floraux de la lingerie et sent la chaleur de la peau à la naissance du décolleté.
    
    — Laisse-moi faire…
    
    Dans un crissement de feuilles mortes, Elsa interrompt ses caresses et remonte délicatement la robe de son amie sur ses hanches. Agenouillée sur l’épais tapis végétal, les mains d’Elsa caressent le nylon des collants et le font descendre jusqu’à mi-cuisses, en même temps que la culotte de Caroline. Celle-ci jette un coup d’œil affolé de tous côtés, les phalanges crispées sur l’étoffe de sa robe remontée.
    
    — Laisse-toi faire, tu en as autant envie que moi…
    
    Elle sent le froid saisir son ventre dénudé, mais les paumes d’Elsa s’y déploient afin de la réchauffer. Les lèvres d’Elsa embrassent son ventre, descendent, les mains d’Elsa écartent doucement ses cuisses, la langue d’Elsa goûte sa peau et l’humidité de son sexe. La langue d’Elsa explore sa fente. Les mains d’Elsa sur ses fesses, la langue d’Elsa qui tourmente son petit bouton sans relâche… Adossée contre ...
    ... le tronc de l’arbre, Caroline se laisse faire encore, la tête renversée en arrière et pantelante, elle ne peut plus bouger tant ses jambes sont agitées de tremblements.
    
    — Elsa, tu vas me faire…
    
    La main d’Elsa se pose sur son avant-bras et la fait sursauter.
    
    — Coucou toi, alors on médite ?
    
    Caroline ouvre les yeux et se redresse subitement sur son banc. Son regard croise les iris bleus d’Elsa, penchée sur elle avec un air amusé. Comme un enfant pris la main dans le sac, Caroline se lève précipitamment, prenant conscience de la vigueur du froid le long de ses jambes et à l’extrémité de ses doigts.
    
    — Ah, te voilà !
    
    Elle offre une bise un peu maladroite à son amie pour masquer son trouble. Elsa la contemple d’un air perplexe et hausse les sourcils.
    
    — Tout va bien ?
    — Oui… Oui, bien sûr, je crois que je me suis un peu assoupie sur ce banc.
    — Ah, cela veut dire que tu m’attends depuis trop longtemps, désolée ! Mais ce n’est pas étonnant, cet endroit est tellement apaisant ! J’aurais bien aimé te rejoindre dans tes rêves…
    
    Caroline la dévisage, interdite. Puis elle saisit son roman posé sur le banc et le range dans son sac en silence.
    
    — Tu as vraiment l’air frigorifié ! lance Elsa d’un ton rieur. Allez, viens ! Allons voir ce que vaut ce nouveau salon de thé. Au moins, nous y serons au chaud.
    
    Caroline hoche la tête en signe d’assentiment. Resserrant son écharpe autour de son cou, elle se retourne machinalement vers la haie derrière le banc. Son feuillage ...