1. COLLECTION LE MARIN. Dee de Houston (5/5)


    Datte: 06/04/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... insupportable.
    
    « Stay Chris, stay Chris. »
    
    C’est une partie de la nuit que nous passons presque blanches.
    
    Nous sommes blotties dans les bras l’un de l’autre que nous les avons passés.
    
    Au matin, Nino avait compris et c’est en prenant le petit déjeuner que j’ai promis à Dee de finir mon engagement et de revenir.
    
    Trois ans, c’est court et c'est aussi long, mais c’était la seule solution à notre problème.
    
    Revenons aux photos dont j’ai parlé, un moment, à bord, nous faisions des fêtes les dimanches avec des spectacles comme Zébulon, surnom bien sûr.
    
    Il faisait le fakir se couchant sur une planche où il avait planté des clous.
    
    Il avait de grandes aiguilles qu’il se plantait dans les joues ou dans les bras.
    
    Le commandant lui-même venait prendre le micro et nous chanter des ritournelles.
    
    Originaire de Corse, c’était ce qu’à notre époque, on appelait un fan de Tino Rossi, vous savez les plus jeunes, celui qui chante « Petit papa Noël ».
    
    Un copain m’a bousculé sur un coup de tangage et mon appareil qui me permettait de prendre des diapos est tombé par terre.
    
    Je devrais dire sur le pont en fer.
    
    J’ai envoyé la pellicule à développer, ouf les photos de Dee étaient préservées, jusqu’à la dernière où elle est devant moi sur le quai avec sa maman qui l’accompagnait.
    
    Ça c’est bien plus tard que je l’aie vu lorsque les photos sont revenues.
    
    Pour ma part, ce que je pensais c’est produit, consigné jusqu’à notre retour à Lorient avant une escale à ...
    ... Toulon.
    
    Je vivais dans le souvenir des bons moments passés avec Dee et les lettres que je lui écrivais tant bien que mal.
    
    Parler, j’y arrivais du moins j’arrivais à comprendre, mais écrire des phrases cohérentes c’était bien plus difficile.
    
    C’est à Fort-de-France que j’ai été pris de panique à la réception d’une lettre de mes parents.
    
    Maman me prévenait que mon père ayant des vacances serait à Naples à notre arrivée le 14 mai jusqu’au 21.
    
    Je me voyais contraint de leur envoyer une lettre leur expliquant que j’avais été à deux doigts de déserter.
    
    Par chance, j’en ai parlé à Alain qui, même s’il avait des réserves dans son travail, a décidé de m’aider.
    
    Contrairement à moi qui avais passé une escale dans le lit de Dee, voire dans sa Chevrolet, la fille avec qui il avait été sur le parking était frappée par des convictions profondes et se réservait pour son mari.
    
    Il avait même essayé de se faire sucer provoquant de la part de la pucelle un refus catégorique.
    
    Le traumatisme que les flics lui avaient causé au début de notre récit, a fait qu’il était resté à bord remplaçant son copain, chargé des officiers élèves.
    
    Il a réussi à défendre ma cause, devant le commandant lui expliquant comment les choses s’étaient passées et que j’étais rentré de moi-même ayant simplement trouvé une chatte à baiser.
    
    Le commandant a levé la sanction le temps de l’escale de Naples, mais je devrais faire mes derniers 8 jours de consigne à l’escale de Toulon avant de rentrer à ...