1. Le hasard fait si bien les choses


    Datte: 30/03/2024, Catégories: f, fh, ff, ffh, fffh, fbi, frousses, couple, extracon, extraoffre, cocus, candaul, fépilée, douche, amour, fsoumise, fdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, ffontaine, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, fgode, jouet, jeu, sm, yeuxbandés, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... m’avez un peu tripotée en marchant mais bon… Vous n’êtes pas en train de me prendre sauvagement. Donc, pour moi je ne vois rien de scabreux et j’assume ce dîner.
    — Ouais mais le coup de la panne tout à l’heure…
    — Je vous planterai dans votre bagnole. Là ! Je meurs de faim !
    — Je peux vous tripoter encore en attendant nos plats ?
    — J’en crève d’envie très cher. Mais du monde commence à arriver alors…
    
    C’est un très agréable moment et j’aime l’humour et la franchise de ce type. Deux onglets saignants, des frites. Que demande le peuple ? La viande est un délice. Corentin a choisi un Nuit Saint Georges et quand j’ai dit que nous partagerions la note, il a refusé.
    
    — J’insiste. Et nous n’avons pas le même palais. Leurs vins sont excellents apparemment. Le Sauternes l’était et celui-ci l’est tout autant. J’ai une idée du prix de ce Nuit Saint Georges. C’est un grand cru. Cher. Donc j’insiste…
    
    Corentin a une petite grimace comique avant de laisser filer un sourire.
    
    — Vous connaissez donc les vins ?
    — Un peu.
    — Le hasard vous voyez ? Encore un point commun entre nous !
    — Je ne vois que celui-là… Pour le moment.
    — Oui mais nous allons vite découvrir que nous sommes des âmes sœurs !
    — Oh… J’ai hâte ! Mais la note sera tout de même pour moi.
    
    Corentin fait l’appoint dans nos verres avec un soupir à fendre l’âme.
    
    — Je ne paie jamais le vin ici. C’est moi qui le leur vends. C’est mon métier. Vous paierez les cafés ailleurs. Ou m’offrirez un verre chez vous.
    — ...
    ... Après que vous m’ayez prise sauvagement contre le mur de mon couloir ou avant ? J’avoue que je m’y perds un peu.
    — Vous êtes désespérante ! Vous ne suivez pas ou quoi ! D’abord je vous fais le coup de la panne. Ou alors… Vous conduisez ! Pour que je puisse fourrager sous votre robe et arracher vos dessous.
    — Ce sera difficile. À part une paire de bas, je suis nue sous cette robe…
    
    Ce Corentin est un bonze. Ou un moine Shaolin. Visage pas plus souriant qu’avant mes paroles. Pas la moindre surprise. Pourtant il a bien entendu.
    
    J’ai craqué pour une part de Cantal et comme le reste, le fromage vaut le déplacement. Nous en avons terminé de nos cafés et je n’ai pas vu le temps filer. Corentin me regarde et après mon accord pour quitter la table, se lève et me lance un «Allons-y» tout en souriant à nouveau.
    
    Quelques «Au revoir» et nous sommes dehors.
    
    La rue
    
    Il fait un peu frais. Juste frais comme j’aime. Corentin me prend la main et m’attire vers lui. Je sais qu’il va m’embrasser. J’en ai très envie. Mais non. Il a ses yeux plantés dans les miens mais il ne tente rien. Il ne bouge pas. Devrais-je lui mettre un écriteau sous le nez. «Embrasse-moi imbécile».
    
    Sa main droite est sur un bouton de ma robe. Qu’il déboutonne de deux doigts. Doigts qui glissent dans le décolleté. Doigts qui descendent juste et exactement entre mes seins. Sans rien tenter d’autre. Puis Corentin m’abandonne. Main sur ma cuisse gauche. Elle remonte ma robe et s’insinue. Main qui se déplace sur ...
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