Le hasard fait si bien les choses - Histoires de Sexe

Le hasard fait si bien les choses

... confiture d’orange par simple gourmandise.

Le vitrage de la baie laisse passer les premières lueurs du jour naissant et je ne veux rien perdre du spectacle de Chloé toute nue. Une Chloé subitement devenue comme intimidée, quand je lui dis que je tartinerais volontiers sa petite chatte de confiture d’orange plutôt que de l’étaler sur du pain.

— C’est vrai ? Tu le ferais vraiment ?
— Rien ne nous empêche de commencer une première leçon tout en mangeant.

Le rire grave s’est élevé mais le doute et la curiosité se lisent dans les yeux noirs.

— Tu veux m’obéir Chloé ?

Chloé ne rit plus et ses yeux me disent qu’elle en meurt d’envie.

— Je veux bien oui.
— Alors tu vas tirer les rideaux et ouvrir la fenêtre.

Elle esquisse un geste vers la chaise ou sont posés ses vêtements mais je le lui interdis en souriant.

— Toute nue ! Tant pis si quelqu’un te voit. Ou tant mieux plutôt !

C’est une baie vitrée dotée d’un balconnet à un premier étage. Septembre n’a pas été clément comme il peut l’être parfois en Bretagne mais il fait doux depuis quelques jours. Il doit être dans les sept heures du matin et avec un peu de chance, il peut y avoir des lèves tôt au-dehors.

Tout est ouvert mais personne n’est là pour jouer les voyeurs. Chloé est debout, immobile et quand je lui demande d’aller sur le balcon et de s’adosser à la balustrade. Elle s’exécute sans sourciller. Je la contemple un moment tandis qu’elle semble tranquillement observer l’extérieur.

Chloé a des ...

... fesses superbes et quand je le lui dis, elle se retourne vers moi. Je reste encore à la regarder sans parler, admirant son visage de madone méditerranéenne et son corps voluptueux. Chloé est très jolie et superbement faite. J’en serai presque jalouse.

— Tu as encore faim ?
— Non, ça va.
— Viens me rejoindre sur le lit. Je voudrais tes fesses tournées vers le balcon. À quatre pattes… Tu sais pourquoi ?

Chloé a répondu qu’elle le savait d’une petite voix enrouée en adoptant la position que je lui ordonne tandis que je me décale vers le bord du lit. Et ça vient d’un coup, sans que je n’aie à chercher mes mots. Mes ordres fusent.

— Cambre-toi ! Jambes plus écartées ! Imagine que quelqu’un te regarde de l’extérieur. Tu préfèrerais que ce soit un homme ou une femme ? Un couple ?
— Une femme…

Le regard sombre est comme fixe et Chloé respire lourdement.

— Montre tout ! Tu sais ce que je fais là ?
— Tu me fais obéir… Tu me regardes…

Chloé s’est contentée de murmurer.

— Je te regarde et je t’exhibe. Peut-être que quelqu’un d’autre que moi regarde aussi maintenant… Tu aimerais ?
— Non…
— Menteuse !
— Pose tes doigts sur tes fesses. C’est ça…

Chloé, cambrée, la joue sur le drap ne bouge plus et je la laisse ainsi, sachant qu’elle m’imagine la regarder s’offrir. J’entends son souffle oppressé et je comprends qu’elle est maintenant très excitée. Il suffirait d’un peu plus et elle pourrait jouir ainsi. Je la laisse exposée en lui détaillant ce que je regarde ...