1. « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (30) : le Mulio»


    Datte: 29/03/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... moite de désir. Elle ferme les paupières et attire entre ses cuisses ouvertes la main qui l’a caressé au moment de son réveil. Elle se laisse tomber sur le dos en gémissant sous l’ardeur de ces attouchements et elle abandonne sa bouche et sa gorge à son compagnon. La volupté envahit son corps et son esprit. Elle implore presque :
    
    • Mon amour, baise-moi ! J’en ai terriblement envie !
    
    C’est à peine si elle se sent pénétrée alors que la submerge une vague de plaisir qu’elle voudrait prolonger à l’infini, car elle se poursuit alors qu’elle se sent possédée une seconde fois. Le mouvement régulier des vagues la plonge dans la torpeur.
    
    Alors que Titus la remplit, convaincu de l’avoir cette fois fécondée, Tullia s’abandonne à un ultime orgasme, un véritable tsunami qui la submerge. Elle est comblée. Heureuse de ce bonheur, de cette plénitude, comme elle ne l’a jamais été de sa vie. En apparence en tout cas.
    
    ***
    
    « La vie inimitable » que Titus offre à Tullia la comble-t-elle ? En apparence oui, Titus veillant à satisfaire la libido insatiable de la jeune patricienne.
    
    Tullia a accordé à Titus ce qu’elle n’avait jamais consenti à aucun autre homme, y compris à son grand amour Vettius Valens, qu’elle a perdue au soir du fatal mariage de Messaline et de Caius Silius : elle a renoncé, par amour pour Titus, à la pluralité masculine que lui impose son hypersexualité. Le sacrifice est pour elle immense, d’autant plus que, depuis qu’elle séjourne à Baïes, Tullia avait donné ...
    ... libre cours à ses pulsions. Elle-même ne savait pas combien d’amants elle avait eus au cours de toutes ces années. Seuls comptaient à ses yeux son fidèle Parsam et ceux de ses amants avec qui elle entretenait des relations répétées, comme Lucius Agermus, l’intendant d’Agrippine et ses protecteurs Tigellin et Sénèque.
    
    Pour Titus, elle a, du jour au lendemain, renoncé à ses excès, après l’orgie des Saturnales de l’an 55. C’est une véritable souffrance pour Tullia, que ne compensent pas les relations saphiques avec Lucia, Epicharis et Julia, ce qu’acceptait Titus, car, pour le macho romain qu’il est, cela était sans importance, car hors du schéma habituel fututor/fututa.
    
    Titus, par vice, avait d’ailleurs exigé que cela se passe en sa présence. Au départ, il se gardait d’intervenir, se contentant de se masturber. Bien souvent, il venait se vider dans la bouche de Tullia ou éjaculer sur son visage. Il avait aussi de plus en plus envie des jolies amantes de sa compagne.
    
    A La tendresse qui caractérisait les relations intimes entre Tullia, d’une part, et Lucia et Epicharis, Titus préférait les ébats torrides entre la jeune Julia et Tullia, car la jeune fille se montrait dominatrice envers Tullia, utilisant systématiquement un gode-ceinture pour posséder sans ménagement Tullia, laquelle réclamait cela de sa jeune maîtresse, afin d’apaiser un peu ses sens. Julia, bien qu’ayant épousé le sénateur Bibulus, trompait celui-ci sans vergogne et passait le plus clair de son temps à ...
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