1. Véro devient une pro


    Datte: 24/03/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: jacques r, Source: Hds

    Cette série a été écrite initialement en anglais par whole punch sous le titre Vero, à partir de l’histoire de ma femme et de moi-même. Qu’il en soit remercié. J’ai assuré, à sa demande, la traduction pour que les francophones en profitent également, puisque d’abord une histoire française.
    
    ***********************************************************
    
    Véro, son client à son bras, traverse le bar. En arrivant à l’entrée, Véro s’arrête, réalisant qu’elle n’a pas parlé à Jacqueline. Laissant l’homme un peu impatient devant la porte, elle se précipite dans le bureau situé derrière le bar et trouve Jacqueline au téléphone.
    
    Une cigarette accrochée à ses lèvres, Jacqueline, qui sent l’impatience de Véro, met la main sur le combiné et hausse les sourcils de curiosité.
    
    - Un homme – un client - veut que j’aille à son hôtel. Est-ce que ça va? Je veux dire...
    
    Jacqueline réfléchit un instant, regardant attentivement Véro.
    
    - Demande au moins 500 et assure-toi que Marc sait où vous allez. 150 pour moi, c’est la taxe pour que tu puisses sortir durant les heures de travail.
    
    Marc était un ex-policier costaud qui se tient à la porte du bar, à la fois videur et physionomiste.
    
    Véro attrape son manteau et, l’esprit toujours un peu perturbé par ce qu’elle s’apprête à faire , rejoint l’homme à la porte. Ce dernier met sa main dans le bas du dos ( sentiment de possession) et la pousse doucement mais fermement vers la porte puis dans la rue. Véro échange quelques mots avec Marc ...
    ... et ce dernier demande à l’homme dans quel hôtel il emmène Véro. L’homme lui donne le nom d’un endroit assez haut de gamme à quelques pas de là.
    
    - Clé ? demande Marc.
    
    - Quoi?
    
    - Montrez-moi votre clé !
    
    Un peu ronchon, l’homme sort de sa poche la clé numérique de sa chambre, dans une pochette en carton portant le nom de l’hôtel et son numéro de chambre, et la tend à Marc, qui note les détails sur son calepin, ainsi que l’heure, avant de lui rendre, tout en fixant l’homme avec un air suffisamment menaçant pour le mettre mal à l’aise. Le message était clair.
    
    Prenant la main de Véro, l’homme marche rapidement dans la rue encore animée jusqu’à l’hôtel, attirant un regard noir du concierge alors qu’ils se précipitent du hall de réception à l’ascenseur. Dès que les portes se referment, il poussa Véro contre le mur et commence à l’embrasser - forçant sa langue dans sa bouche alors qu’il passe sa main sur ses petits seins. Ses mamelons sont dressés - ils le sont souvent depuis quelques jours - et elle ne porte presque jamais de soutien-gorge - de sorte qu’ils sont maintenant très visibles, poussant la soie de son chemisier ajusté.
    
    Véro gémit un peu, malgré des sentiments contradictoires sur ce qu’elle était en train de vivre.
    
    D’une manière étrange, pour les prostituées, baiser est beaucoup moins personnel qu’embrasser - beaucoup de filles refusent et disent qu’elles n’embrassent que leur partenaire, cela ressemblerait beaucoup à de l’infidélité en quelque sorte. Chez ...
«1234»