1. Dans Le Métro


    Datte: 11/07/2019, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byTheFrenchGuy, Source: Literotica

    ... bouche. Son étreinte se fait pressante, sa caresse appuyée. Je m'imagine son sexe, humide comme sa bouche. Puis un sursaut. Son corps devient rigide et ma bouche recueille le cri de son orgasme... .
    
    Quand nos lèvres se séparent, une larme perle au coin de ses yeux. Elle repose sa tête contre moi et murmure.
    
    "Merci."
    
    De la main, je caresse sa joue et ses cheveux. Mon désir se fait pressant mais je savoure cet instant. A l'approche de ma station, je lui glisse à l'oreille :
    
    "J'ai envie de toi."
    
    Pour toute réponse, son ventre, encore posé sur ma jambe, glisse contre le mien. Satisfaite de son examen, elle sourit et dépose un baiser sur mes lèvres.
    
    "Je suis prête," dit-elle.
    
    Elle n’est plus qu’impudeur. Tout dans son visage me dit « Prends-moi, ici, là, sur la banquette, le strapontin, debout, n’importe où ». J’ai peur soudain de tant d’abandon aveugle et je l’entraîne hors de la rame à la première station venue, loin de nos silhouettes emmêlées que je vois là où mon esprit les a imaginées.
    
    Main dans la main, nous errons fébriles à la recherche d’un asile. Une passion délirante nous pousse le long des rues, au hasard. Sous une porte cochère, elle me tire et me plaque contre le mur, puis s’empare de ma bouche. Nos souffles se mélangent et s’épuisent. Haletants, nous repartons en titubant. Plus loin, c’est moi qui l’attire et la colle contre moi. A chaque arrêt, nos mains se font plus hardies et chacun retient l’autre d’être trop impatient.
    
    Et puis un ...
    ... taxi s’arrête, les portes s’ouvrent, on dépose des bagages, un hôtel…
    
    Nous nous tirons l’un l’autre à l’intérieur.
    
    "Une chambre, s’il vous plait."
    
    Nous n’entendons pas les questions du concierge qui, avec un sourire, ne tente pas d’insister. Clé en main, c’est à une course effrénée que nous nous livrons dans les escaliers. C’est à qui de nous deux trouvera la porte et l’ouvrira le premier.
    
    La porte se referme sur nos talons et le silence se fait, seulement perturbé par nos respirations trop rapides.
    
    Plus de précipitation. Nous découvrons notre refuge comme au ralenti. Après un long coup d’œil silencieux, nous retrouvons notre place dans les bras de l’autre. Sur son visage se lit encore le même désir impatient, suppliant, impérieux. Nous échangeons un baiser interminable, dans lequel chacun puise une énergie nouvelle aux lèvres de l’autre. Une longue et lente caresse de langues qui nous fait frissonner tour à tour. Je la désire et nos ventres se pressent l’un contre l’autre.
    
    Nous nous séparons. En moi s’affronte l’envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre à même le sol et l’envie de ralentir le temps, que nos caresses ne cessent de durer. Elle m’évite le choix cruel.
    
    Doucement ses mains se posent sur mes épaules. Elles saisissent les pans de ma veste qu’elles font glisser dans mon dos. Puis elle attend et à mon tour je fais tomber son manteau à terre. Le jeu se prolonge ainsi jusqu’à ce qu’il cesse faute de vêtements. Ensemble, nous découvrons ...
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