1. Amantes de Saint Jean – 2/3


    Datte: 06/03/2024, Catégories: fff, fête, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, ffontaine, caresses, intermast, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Deux amies de longue date, dans la plénitude et la liberté de leur quarantaine assumée, entretiennent leur relation affective par de longs échanges réguliers et souvent égayés de plaisirs partagés. Les progrès des moyens de communication ont facilité et enrichi au fil du temps leurs conversations sans toutefois leur faire oublier le charme et le romantisme des messages écrits, attendus et lus. En toute sincérité, ces deux épistolières se confient leurs souvenirs, leurs espoirs et leurs rêves en s’abandonnant chacune à la loyauté de l’autre. Il arrive régulièrement que leurs conversations se prolongent tard dans la nuit et, parfois, que leurs fantasmes réciproques les entraînent hors de la raison.
    
    Ce soir-là, Chantal appelait Aline.
    
    (N. B. J’ai essayé, en ôtant certaines scories, de retranscrire au mieux une conversation téléphonique. Désolée que le style et le vocabulaire en pâtissent trop souvent.)
    
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    — C’est moi ! Bisous doux.
    — Bisous doux, ma chérie. Pas trop fatiguée ?
    — Non, bien dormi ce matin, la grasse matinée… Et toi ?
    — Levée tard moi aussi, puis quelques courses et un peu de ménage. Je ne l’avais pas fait dimanche, grosse feignante que je suis !
    — Oh, tu ne dois pas avoir beaucoup à faire. Quand on est seule… pas la peine de culpabiliser : juste un peu la poussière et quatre bricoles par ci par là.
    — Bien sûr. Mais j’aime bien que ce ne soit pas la panique.
    — Bof, en été, Aline, à part une ...
    ... ou deux culottes qui peuvent traîner… et encore !
    — Chantal, si les culottes traînent, c’est qu’elles ne sortent pas de la machine à laver… Plutôt le contraire !
    — Hum, tu as raison, quoique… Tu sais comment faire pour éviter la lessive, non ? Mais c’est vrai qu’il faut quand même s’habiller pour le boulot.
    — Hé oui, ma chérie, pour aller travailler, ou pour recevoir.
    — Tu as donc eu des visites ce week-end, ma coquinette ?
    — Non, non, pas de visite, snif ! Les petites copines sont trop occupées en cette période, pour la plupart.
    — Pauvre choute ! Aline, ma douce, je ne te rends pas trop frustrée en te racontant mes frasques, au moins ?
    — Non, non, pas du tout. Je suis très heureuse pour toi, et puisqu’aucune coquine ne me fait de câlins, je me les fais en ta compagnie !
    — Miam ! Je suis ravie de te consoler, alors.
    — À la fin de la semaine, tout va aller mieux, j’espère : je suis allée sur la plage, cet après-midi ; elle est aménagée pour l’été.
    — Chouette ! Tu vas bientôt pouvoir lier connaissance avec quelque coquine en vacances… Ou même quelques, au pluriel. Pourquoi s’en tenir au singulier ?
    — Oui, j’espère bien quelques, au pluriel !
    
    Elles rient toutes les deux.
    
    — En tout cas, Aline, je te le souhaite ! Et je me pourlèche déjà de ce que tu m’en diras.
    — Ben voyons ! Grande coquine que tu es !
    — À propos de se pourlécher, j’en ai fini avec ma confiture, ouf ! Elle est bonne. Un peu acide, comme il convient avec de beaux abricots…
    — Non, mais dis-moi, ...
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