« Josy »: La petite salope aux prises avec deux musiciens blacks. Épisode 22
Datte: 01/03/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
Fin mars 1977, après une fin d’année tumultueuse et un trimestre épuisant pour mes nerfs, j’avais très envie de décompresser. Cela faisait déjà presque trois ans que ma société « Le Paradis » avait vu le jour et je n’étais partie, en tout et pour tout, que quatre semaines en vacances. Je n’étais pas richissime, mais à 27 ans je n’avais pas besoin d’avoir le nez en permanence sur mes comptes pour finir le mois. Il faut dire que j’étais bien entouré, le cabinet d’avocat de Maitre K, le père de mon chéri, s’occupait de tout le juridique et le cabinet d’Expert-comptable où Michel, le meilleur pote (amant occasionnel) de mon futur mari, suivant mon dossier, me conseillait ce qui me permettait de me donner à fond dans mon travail d’organisation.
Je me faisais une joie de partir quelques jours, seule avec John mon pianiste noir aux longs doigts qui faisait une petite tournée à Nice. Devant se produire à partir du mardi 22 au soir, son groupe descendait la veille et lui devait venir me chercher en voiture le dimanche, afin qu’ensemble nous descendions le lundi. Le dimanche, c’était le jour des élections municipales, alors que la guinguette battait son plein, étant très occupée moi-même, Gislaine reçut un appel. John était désolé, il était bloqué à Paris. À la fin du service, alors que je m’inquiétais de l’absence de mon ami, Gigi me fit passer le message me disant que mon voyage à Nice était annulé.
Ce qui voulait dire : adieu les quelques jours de repos au bord de la mer et ...
... adieu surtout les moments de pur bonheur, passés dans les bras du meilleur amant que j’avais connu jusque-là. Me voyant pensive et triste, mon amie Françoise, toujours aux petits soins avec moi, proposa de faire une sortie avec son chéri, le lundi soir, le jour de la fermeture et quand Jean-Lou était chez son amant Michel. N’ayant pas couché avec Patrice depuis le premier jour de sa campagne, maintenant qu’il avait remporté les élections, je l’invitai également à une bonne table en centre-ville. J’avais passé la journée à broyer du noir. Ayant le cafard, avant de nous y rende avec ma meilleure amie et Denis, j’avais déjà bu trois coupes au « Paradis. »
C’était beaucoup trop pour moi en si peu de temps, je ne pouvais pas prendre ma voiture. Le champagne m’avait donné des couleurs et me faisait tourner la tête. En arrivant dans la salle du restaurant, ce fut comme un coup de massue, à ma très grande surprise, Liliane accompagnait Patrice, je ne savais pas comment elle avait pu se libérer d’Alain, cependant j’étais déçue de la voir, surtout que je savais qu’elle était également sa maitresse, même si lors de notre petite amourette, je lui avais dit : « Pourquoi pas un plan à trois avec lui. »
Moi qui pensais finir une partie de la nuit avec lui, je m’aperçus que Liliane lui avait déjà mis le grappin dessus, ce qui m’avait exaspérée, d’autant plus qu’avec l’alcool, mon énervement était décuplé. Pendant les entrées, ne m’avouant pas vaincue, j’avais bien essayé d’attirer son ...