Miss Cata - Après - Histoires de Sexe

Miss Cata - Après

... nuit !
— Ah oui ? Dans ce cas, prouve-le-moi !

Ce que je me fais un plaisir de faire sur-le-champ, avec une vigueur accrue que je ne me soupçonnais pas, même si j’ai déjà passé des nuits de folie avec d’autres femmes, mais avec Justine, rien n’est jamais normal ! Je suis bien placé pour le savoir.

Puis après bien des folies de nos corps, remplies de merveilleux cunnis, de magnifiques fellations et de splendides pénétrations, nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre, à la fois épuisés et apaisés…

Au matin, j’ouvre les yeux, puis je tourne la tête pour découvrir Justine endormie, son visage tourné vers moi. Enfin, depuis toutes ces années, elle et moi avons pu dormir dans le même lit. Quand elle dort, ma copine de si longtemps a un visage à la fois de gamine et de femme, comme une superposition de calques, c’est assez troublant.

Je reste de longues minutes à la contempler.

Quelques instants plus tard, Justine ouvre les yeux. Elle a un bref moment de frayeur en découvrant qu’elle n’est pas chez elle, puis elle réalise où elle a passé la nuit :

— Bonjour, Boris… y a longtemps que t’es réveillé ?
— Bonjour, ma chérie. Non, ça va.

Puis je me penche sur elle pour l’embrasser. Peu après, elle émerge. Calée sur son oreiller, le drap cachant sa poitrine que j’ai dévorée de baisers, il y a quelques heures, sans me regarder, elle contemple la chambre :

— Eh ben… finalement… on l’a fait, toi et moi…
— Oui, ma chérie, on a mis du temps, mais on y ...

... est parvenu. Je ne regrette rien ! Ou plutôt si, je regrette que nous ne l’ayons pas fait beaucoup plus tôt !

Elle ne répond pas, elle se détourne de moi, consultant l’heure sur le radio-réveil. Sans dire un seul mot, elle fouille dans son sac resté sous son chevet pour en extirper son smartphone. Puis se recalant sur l’oreiller, elle compose un numéro en annonçant d’une voix neutre, sans me regarder :

— Faisons les choses dans les règles de l’art.

D’abord intrigué, je comprends vite que Justine est en train de téléphoner à son boulot pour expliquer qu’elle ne se sent pas bien et qu’elle ne viendra pas aujourd’hui. À peine a-t-elle fini sa conversation que je me rue sur elle pour lui faire à nouveau l’amour, elle accepte ma fougue avec une joie non dissimulée.

Après tout travail bien fait, il convient de s’accorder un peu de repos. Après quelques instants de relâchement, c’est Justine qui brise le silence :

— T’es toujours comme ça, ou tu rattrapes le temps perdu ?
— C’est un mélange des deux…
— Et t’as réussi à rester zen quand on flirtait, il y a quelques années ?
— Je dois t’avouer que j’ai parfois eu beaucoup de mal à rester zen !

Avec le recul, je me demande en effet comment j’ai réussi à ne pas lui sauter dessus, alors que j’étais si jeune et inexpérimenté ! Il faut croire que j’étais déjà bien raisonnable quand je le voulais, ce qui n’a pas toujours été le cas. Justine enchaîne :

— C’est vrai qu’on a fait quelques cochonneries, toi et moi. Toi ...