Un examen très particulier - Histoires de Sexe

Un examen très particulier

... exigeait d’elle sans éprouver la délicieuse excitation qui ne l’avait pas quitté depuis qu’il avait fantasmé sur son pied nu. Il avait dit qu’il la voulait nue par bravade. Pour ne pas passer pour un con. Maintenant, il ne savait plus quoi faire.

La surveillante, nue et les bras le long du corps, attendait qu’il décide et il ne se décidait pas. Il ne savait même pas s’il devait continuer à la tutoyer. Ludovic opta pour le retour au vouvoiement. Revenir en arrière lui paraissait ridicule, mais il n’arriverait plus à la tutoyer.

— Je crois que… je vous ai fait peur. Je suis désolé. Vous pouvez vous rhabiller si vous voulez. Et n’ayez pas peur surtout. Plus peur quoi… Je suis vraiment désolé…

Il regarda sa surveillante se retourner sans un mot et sans pouvoir s’empêcher de remarquer qu’elle avait des fesses superbes. Rondes, hautes et fermes. Le plus beau fessier qu’il avait vu. Il avait couché avec treize filles, et toutes de son âge. Cette femme était vraiment très bien fichue. Un véritable canon.

— C’est vrai, vous savez. Je suis vraiment un connard.
— Oui, c’est sûr.

Delphine Lassalle s’était retournée vers lui et ses yeux sombres se fixèrent aux siens.

— C’est vrai. Tu t’es comporté comme un con. Mais en fait, tout est de ma faute.
— Vous avez peur. C’est… ça me fout la honte, ça !
— Ça va… Je vais bien…
— Vous êtes tellement canon… J’ai pété un plomb ! C’est pas une excuse, mais bon…

La surveillante le regardait comme sans réaction, debout, sa jupe ...

... en main et semblait aussi perdue dans ses réflexions qu’il l’était lui-même dans les siennes. Elle manipulait nerveusement sa jupe comme incapable de décider de ce qu’elle allait en faire et ses seins lourds se balançaient doucement sous ses mouvements.

— Si tu t’es comporté comme un con, moi je me suis comportée comme une vraie salope. On va oublier tout ça.

Delphine se tourna pour remettre sa jupe et Ludovic sentit son sexe se redresser.

— Oui. Sauf que je ne suis pas sûr de pouvoir oublier le plus beau cul que j’ai jamais vu…

Ses doigts agrippèrent son pénis raide pour le remettre dans son boxer. Il devait le camoufler avant qu’elle ne le prenne pour un demeuré. Son membre s’était tendu et était devenu dur. En quelques secondes seulement et dans un contexte qui ne s’y prêtait pas vraiment.

Ludovic bandait et son membre tendait le coton avec force.

— Je vais finir par croire que…

La voix de la surveillante était comme voilée et Ludovic refermant sa braguette regarda vers elle.

Delphine Lassalle, les mains au dos, agrafait sa jupe.

— Croire quoi ?

Elle l’avait vu bander comme un obsédé. C’était certain.

— Je te fais vraiment de l’effet…

Elle avait jeté ses mots avant de baisser les yeux, le visage écarlate.

— Delphine… j’ai été très con, mais je n’ai pas menti. Je n’ai jamais bandé comme ça, simplement en regardant une fille…
— Et j’ai le plus beau cul du monde…
— Non, ça m’étonnerait. Mais le plus beau que j’ai vu, c’est certain. Et ...