COLLECTION COCU. Seule pendant le salon de l’agriculture (3/5)
Datte: 26/02/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... de sa maladie, ça a dû lui rappeler sa jeunesse, elle en parlait souvent.
La branche que je devais couper, à casser tombant sur sa tête, la tuant sur le coup.
C’est du moins ce qu’en a conclu Victor, au dire du père Léon qui de sa fenêtre à tout vu.
Le docteur Benoit est venu constater le décès et elle a été emmenée au crématorium.
Je vais la rejoindre pour m’occuper des formalités de son décès.
• Toutes mes condoléances, tu vas t’en sortir financièrement !
• Mon père, avant sa mort avec souscri des « capital décès », toute est déjà prévu.
• Antoine sera de retour ce soir, occupe-toi de ta maman, même s’il est fatigué, tu le connais, nous nous occuperons des vaches.
Une chose est sûre, ce qui arrive à Gustave m’arrange, le chien fou qu’il est, il aurait encore une fois essayé de me faire l’amour avant le retour de mon mari.
Le décès de sa maman va me permettre de recadrer ma vie auprès de celui à qui j’avais juré fidélité.
Pendant mon travail, je repense à Victor le gendarme.
C’est le sergent, responsable de notre gendarmerie dépendant de la gendarmerie qui se trouve à quelques kilomètres dans la grande ville voisine.
Lors de la dernière hausse des carburants, Antoine a constaté que les réservoirs des tracteurs et de la moissonneuse avaient été siphonés, il l’avait invitée à venir constater.
Je le connaissais depuis notre prime jeunesse, car ses parents avaient vécu dans le même village que le mien.
C’était un petit timide, ...
... souffrent douleurs des jeunes de notre village.
Lorsque l’on m’a aidé à me marier, j’ai su qu’il s’était engagé et devenu gendarme.
Il a fait son enquête et a quitté la ferme, nous promettant de trouver les coupables.
Une quinzaine de jours plus tard, on a sonné, c’était Victor, il était emprunté et a fini par me dire que son enquête était au point mort malgré sa promesse.
Antoine était absent, il se trouvait à la salle des ventes, pour enchérir sur une terre d’un hectare qui se libérait près d’un de nos champs.
Il a essayé de m’embrasser lorsque je lui ai dit être seule.
Il a ramassé la baffe de sa vie, malgré sa tenue de gendarme.
Il a fini par m’avouer qu’il avait lu le journal à la gendarmerie et qu’il était tombé sur l’enchère.
Il avait décidé de venir tenter sa chance lorsqu’il avait vu mon mari prendre le chemin de la ville où se trouvait la salle des ventes.
Comme bien des gens, il savait qu’Antoine était accro à la terre et qu’il lui en fallait de plus en plus.
Le principal, c’est qu’il ait lavé Gustave de tous les soupçons possibles.
Les gens sont tellement méchants qu’ils auraient pu dire qu’il avait fait exprès de se débarrasser de sa mère devenue un boulet.
À midi, j’espérais un coup de bigophone d’Antoine, rien !
J’attends, j’ai peur qu’il lui soit arrivé un accident, mais je sais qu’il a horreur que je l’appelle lui donnant l’impression d’avoir peur d’un accident.
Je finis par céder, je suis renvoyé sur sa messagerie.
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