1. Le plombier


    Datte: 12/02/2024, Catégories: f, fh, ff, fff, fbi, fépilée, collection, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, ffontaine, pied, Masturbation Oral fsodo, jeu, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    J’ai droit au parfait cliché vintage. Ah, vintage ! Un mot que je n’aime guère, et que j’emploie surtout comme moquerie… et là, nous sommes dans le ton. C’étaient, paraît-il, nos bons plombiers qui étaient les héros incontestés, des films pornographiques des années 70, petits chefs-d’œuvre de pornos, pour nombre de puristes en la matière. Pourquoi m’aventurer sur le sujet ? Eh bien, c’est assez simple. Mon spécialiste en tuyaux bouchés m’a été conseillé par une amie proche. Elle avait souvent eu affaire avec lui quand elle s’était lancée dans la rénovation de sa maison. C’est un artisan, il travaille bien et vite. Il semble honnête. L’homme travaille beaucoup mais a expliqué plusieurs fois qu’il ne pouvait pas se permettre d’embaucher quelqu’un pour travailler avec lui… trop de taxes, trop de charges.
    
    Mon artisan est arrivé comme en pays conquis et ses regards sur moi sont éloquents. Après quelques œillades accompagnées d’un sourire narquois pour vérifier si ma frimousse lui agrée, le type m’a déshabillée en deux longs regards libidineux. Le premier ouvre mon peignoir de coton gris souris, et l’autre me l’enlève. Simple et efficace pour lui, et parfaitement compréhensible pour moi. Ça commence bien ! Il ne manque plus que la petite musique troulalère accompagnant la scène, et nous sommes tous deux en ouverture d’un bon porno à la française tout droit sorti de l’âge d’or de ces fameuses années 70.
    
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    Mon plombier œuvre depuis une petite ...
    ... heure dans ma cuisine, et j’ai terminé mon café et mes deux croissants.
    
    — Et merde… J’abandonne…
    
    Il abandonne ! Qu’est-ce qu’il abandonne ? La voix grave a fusé jusqu’à moi. Plutôt facile, puisque ma cuisine, dépourvue de porte et de murs, donne sur l’entrée de mon appartement, elle-même ouverte sur mon salon.
    
    J’avais prévu de m’habiller avant de revoir ce type, mais là, il me semble qu’il y a une situation de crise à gérer.
    
    Le type est toujours à quatre pattes à même le carrelage anthracite, la tête et les épaules encastrées dans le meuble-tiroir sous évier, pantalons tombés sur son postérieur et dévoilant un bon quart de son fessier. Presque, j’aurais droit au bleu de chauffe, très vintage, lui aussi, mais ce sont simplement de vieux jeans fatigués. Remarque, ils sont bleus, c’est toujours ça ! Il souffle. Il ahane comme un soufflet de forge d’antan. Décidément, ma journée débute à l’ancienne et le mot vintage me revient une nouvelle fois à l’esprit.
    
    — Pardon ? J’ai mal entendu !
    
    Ma voix, comme certainement mon ton peu engageant, le fait bouger. Il s’est dégagé de sous mon évier, et s’est retourné pour s’allonger sur le dos, soufflant comme un phoque sur une grève de rocaille. Il semble épuisé. Son tee-shirt gris, marqué au nom de sa société, est déjà auréolé de sueur au cou et aux aisselles. Il a quel âge cet homme ? Trente-cinq ? Quarante ans ? Ah ben bravo ! Hamburgers, pizzas et jeux vidéo en boucle, certainement ! Encore que je m’empiffre parfois de ces ...
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