1. COLLECTION LE MARIN. Dee de Houston (3/5)


    Datte: 11/02/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... crainte, avec mon mari nous avons toujours élevé notre fille dans le libre choix de sa vie.
    
    À midi, Nino mon mari m’a demandé si vous étiez libre et si vous pouviez venir déjeuner avec nous.
    
    Il est américain, mais ses parents sont des immigrés Italiens.
    
    Ils sont venus au moment de la guerre, ils fuyaient leur dictateur dont j’ai oublié le nom.
    
    • Benito Mussolini dit le duce, j’ai appris ça à l’école.
    
    • Son père était maçon et il a créé une petite société que nous avons très bien développée, nous sommes dans les travaux publics.
    
    Nous employons presque 200 personnes.
    
    Je reconnais bien là, le gigantisme américain où tout est réalisable.
    
    L’an dernier en février pour mon premier tour du monde, nous avons fait escale à San Francisco.
    
    Je m’étais retrouvé dans le quartier hippy de la ville.
    
    J’ai rencontré un Parisien d’origine comme moi qui vendait et entretenait des extincteurs.
    
    Il avait vu un reportage à la télé expliquant qu’en 1851, les maisons étaient principalement en bois, un gigantesque incendie avait dévasté la ville.
    
    Il avait pris l’avion avec un précontrat d’une société d’extincteur et il avait fait fortune là-bas.
    
    Présentement, le pognon qu’il gagnait je m’en contrefiche, Addy ayant quitté la chambre, Dee et moi passons rapidement ensemble sous la douche avant de remettre nos vêtements.
    
    Sous la douche, j’étais à deux doigts de remettre le couvert, mais le temps nous était compté, car tout retard et mon aventure avec Dee ...
    ... s’arrêtait là or j’avais encore des choses à lui faire découvrir.
    
    Je sais, cela peut paraître prétentieux, mais dans ces années-là, le jeune coq que j’étais se sentait indestructible.
    
    Nous avons repris sa Porsche, avec une grande différence par rapport à la veille.
    
    Ma main, sur la sienne sur le levier de vitesses, se trouvait sur sa cuisse après que j’ai remonté sa robe.
    
    Au pied de la passerelle, elle m’a déposé me promettant de revenir pour 9 heures.
    
    Je suis monté à bord, j’ai pointé le livre des permissionnaires, l’homme de quart étant certainement en cuisine à boire un jus.
    
    Je suis allé me changer et à 7 heures 30, pendant une heure, je suis allé faire le poste de propreté, par chance lavage de la coursive devant les diesels avant, tache très facile.
    
    À 9 heures, j’étais de nouveau en tenue de sortie, mais chaussures parfaitement cirées, souvent l’officier de service nous recalait à cause de la moindre trace suspecte.
    
    Dee était là, magnifique dans sa splendeur, belle comme le jour, appuyé sur sa Porsche.
    
    Je me suis aligné, un jeune élève officier à pointé et emprunté la coupée.
    
    Ils venaient à bord pour quinze jours par petit groupe, eux, déjà Lieutenant sortait sans passer l’inspection.
    
    Lorsque l’officier est passé devant moi alors que j’étais droit comme un I, je mouillais de peur, car c’était le plus vache, à deux doigts d’être le plus pourri de nos officiers.
    
    Ouf, il est passé, mince, il recule, ouf de deux pas, jusqu’à Gasparin, un électricien ...